Millie Bobby Brown n'est pas fan du port du soutien-gorge...
Cela, c'est ce qu'affirme TMZ, en relayant la toute nouvelle vidéo, rapidement devenue sensationnelle, de la superstar de Stranger Things. Contenu où l'actrice présente un tout nouveau haut, issu de sa propre ligne de vêtements, une création de Florence by Mills, dont elle vante les vertus, et en profite pour affirmer ses convictions : en vérité, la comédienne n'aime pas porter de soutien gorge, et, dit-elle, n'en porte d'ailleurs plus au quotidien.
Une prise de parole qui n'a pas manqué de faire réagir. Tout sourire, Millie Bobby Brown assure défendre ce mouvement néoféministe, grande tendance, qui tend à décomplexer les femmes et prôner des valeurs d'émancipation, aux antipodes des diktats du patriarcat : le no bra, ou free tits, autrement dit le fait de ranger au tiroir le soutif, une bonne fois pour toutes.
Et cela n'a rien d'anodin...
Décomplexée !
Ces adieux au soutien-gorge ne laissent personne indifférent.
« Si c'était mon corps, je ne porterais pas de soutien-gorge non plus ! Laissez cette femme tranquille ! », défend l'un de ses millions de fans sur Instagram, portant à l'unisson haut sa militance. D'autres abondent en soutien sororal. "C'est cool. Elle est confortable. » « C'est superbe, vous devriez arrêter de la détester pour tout et n'importe quoi cette actrice. »
Comme Jennifer Aniston,, Charli xcx,, Whoopie Goldberg et tant d'autres, adeptes libres du no bra et du free tits, Millie Bobby Brown se libère d'un poids trop mésestimé dans notre société, celui de ces armatures qui encombrent le corps et l'esprit. Et que la superstar de Sister Act et Ghost citée plus haut résumait ainsi sur le plateau d'une émission très relayée : "C'est juste trop inconfortable le soutien gorge ! Je n'en porte pas, voilà tout. Je n'ai pas porté de soutien-gorge en fait ces 50 dernières années, si je dois être honnête...".
"C'est trop inconfortable, et ça ne me dérange pas qu'ils tombent par terre mes seins ! Ils sont à moi".
De quoi décomplexer bien des femmes, au diapason d'un autre témoignage univoque, celui de Gillian Anderson, l'interprète légendaire de Scully, qui déclarait à ce propos : "Je ne porte plus de soutien-gorge. Je ne peux plus porter de soutien-gorge. Je ne peux pas, non. Je ne peux pas". Ne pas porter de soutif c'est aussi militer pour la dé-sexualisation des poitrines féminines. Ce qu'avait revendiqué Florence Pugh, en affichant l'espace d'un red carpet ses seins en transparence, avant de fustiger celles et ceux qui critiquent sa poitrine sur les réseaux sociau.x. Pour l'actrice, la "naked dress", composante parfois du mouvement "no bra", était un choxi intime et politique.
On l'écrivait d'ailleurs il y a peu sur Terrafemina : "Confort, convictions intimes, liberté assumée, ou encore, "le souhait de lutter contre la sexualisation des seins féminins qui impose de les cacher au regard d'autrui", dixit une enquête de l'Ifop sur le sujet... Il y a tant de raisons de renvoyer le soutif du tiroir."
La militante féministe Gala (Avanzi), expliquait à Terrafemina dans une longue interview dédiée : "Je pense que c'est propre à chaque femme, mais je me suis personnellement davantage sentie libérée des injonctions et de tout ce qu'elles impliquent en ôtant mon soutien-gorge, que d'une contrainte physique. Sur le long terme en tout cas. Libérée de mes complexes, du male gaze... Il y a certes un aspect confort indéniable à ne plus porter de soutif - qui n'existe pas chez toutes les femmes, d'ailleurs - mais c'est d'abord les injonctions, selon moi, qui enferment."