Sur le Divan : Jean-Luc Mélenchon parle de sa surdité (vidéo)

Publié le Mardi 17 Février 2015
Thomas  Belleaud
Par Thomas Belleaud journaliste
Sur le Divan  : Jean-Luc Mélanchon parle de sa surdité (vidéo)
Sur le Divan : Jean-Luc Mélanchon parle de sa surdité (vidéo)
Dans cette photo : Marc-Olivier Fogiel
Jean-Luc Mélenchon est l'invité du Divan, l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur France 3, ce mardi 17 février. Dans des extraits de l'interview diffusés sur internet, l'ancien candidat à l'élection présidentielle évoque François Mitterrand, le Front National mais aussi sa surdité.
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Pour le troisième numéro de son émission Le Divan, Marc-Olivier Fogiel reçoit ce mardi soir Jean-Luc Mélenchon. Plus apaisé que l'image qu'il donne à voir d'habitude dans les médias, le député européen y évoque sa relation à François Mitterrand qu'il confie avoir appelé « le Vieux » par affection. « Je l'admirais beaucoup, il était d'une extrême courtoisie d'une grande douceur », confie l'ancien ministre de Lionel Jospin.

L'animateur qui recevait la semaine dernière Thierry Ardisson s'attarde également sur le choc du 21 avril 2002. « Lionel Jospin ne méritait pas ça », commence Jean-Luc Mélenchon au sujet de l'accession du Front National au second tour de l'élection présidentielle. Des souvenirs politiques qui n'ont pas empêchés Marc-Olivier Fogiel d'évoquer des sujets plus anecdotiques et personnels, comme la présence de Jean-Luc Mélenchon à la remise de la légion d'honnneur à Patrick Buisson ou encore la surdité de l'ancien candidat du Front de gauche.

« Vous, vous voyez les gens arriver, vous les entendez. Moi, non. Je les découvre quand ils sont sur moi. Si bien que souvent, je le vis comme une agression, le temps de réagir », explique Jean-Luc Mélenchon qui confie avoir des problèmes d'audition « depuis toujours », parlant d'un problème « de père en fils dans ma famille ». Et le tempétueux député de trouver là une raison pour expliquer l'image que rendent de lui les médias : « Ça m'a toujours fait rire quand on me présente. On dit sans arrêt 'il tonne, il tonitrue, il vocifère...' Nous sommes présentés dans une dimension de bestialité incontrôlée. Au début, vous êtes choqué puis après vous vous dites: 'Mais c'est un avantage que j'ai. Ils ne savent pas à qui ils ont affaire' ».