Photos : "Aimer n'est pas posséder !" : Agnès Jaoui évoque sa relation unique avec "Jean-Pierre"

"Aimer n'est pas posséder !" : Agnès Jaoui évoque sa relation unique avec "Jean-Pierre"

"Aimer n'est pas posséder !" : Agnès Jaoui évoque sa relation unique avec "Jean-Pierre"

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"Aimer n'est pas posséder !" : Agnès Jaoui évoque sa relation unique avec "Jean-Pierre"

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Actuellement à l'affiche de "La vie de ma mère", insolite dramédie, la grande Agnès Jaoui est revenue avec émotion sur son César d'honneur décerné le 24 février dernier. Dans les pages de Madame Figaro, elle a évoqué le souvenir de son tendre Jean-Pierre Bacri.

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"Toute ma tendresse". C'est ce qu'a exprimé Jamel Debouzze à l'égard d'Agnès Jaoui le 23 février dernier, avant de lui remettre un César d'honneur. Le discours de l'humoriste, exercice d'équilibriste entre anecdotes persos, intime, politique et imitations de Jean-Pierre Bacri, en a ému beaucoup. Dont la principale concernée.

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Cela, l'actrice et musicienne le rappelle volontiers aujourd'hui dans les pages de Madame Figaro. "La première image qui me vient à l'esprit quand je me souviens de ce moment là, tout de suite, c'est Jamel. Je vois Jamel avec son visage ému, qui m'a dit ensuite que c'était la chose la plus difficile qu'il ait eu à faire de sa vie".Info - Agnès Jaoui recevra un César d'honneur lors de la 49e cérémonie des César © Jack Tribeca / Bestimage

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"Ce que je veux bien croire : je sais que qu'on était à la fois tous les deux heureux, tout en sachant que c'était une épreuve pour l'un comme l'autre. Pourquoi ? Parce qu'on pensait à Jean-Pierre. Beaucoup. Et qu'il était là".

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Des mots bouleversants de la part de cette grande fan de Thelma et Louise ("C'est un film qui m'a beaucoup marqué. Je m'identifie à celle qui flingue !"), venue rendre un énième hommage à "son" défunt ex compagnon, et éternel binôme d'écriture et de jeu. Pourquoi Jean-Pierre Bacri n'était pas un mec comme les autres ?Agnès Jaoui - Photocall du film "La vie de ma mère" lors de la 16ème édition du festival du film francophone (FFA) à Angoulême le 24 août 2023. © Coadic Guirec / Bestimage

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Jean-Pierre Bacri était un homme différent. Agnès Jaoui l'explique dans les pages du magazine féminin : "Quand on écrivait ensemble, j'étais dans l'ombre puisqu'il était plus célèbre, plus âgé et plus "un homme", tout simplement"Exclusif - Agnès Jaoui - Soirée de lancement du Concours Moteur! saison 6 à la Commune Image à Saint-Ouen le 14 février 2022. © Coadic Guirec/Bestimage

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"Mais il en souffrait, presque davantage que moi. Plus tard, outre le fait qu'il n'avait de toute façon pas envie d'être réalisateur, il était très heureux que je sois dans la lumière"Agnès Jaoui - Photocall du film "La vie de ma mère" lors de la 16ème édition du festival du film francophone (FFA) à Angoulême le 24 août 2023. © Coadic Guirec / Bestimage

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"C'était quelqu'un qui n'aimait pas avoir le premier rôle, le leadership. Être "l'homme"... Il n'avait pas du tout cet ego-là, cela facilitait beaucoup les choses. Cela se jouait parce que c'était lui, parce que c'était moi... Si tout le monde pouvait comprendre qu'aimer ce n'est pas posséder, et que personne n'appartient à l'autre, ça aiderait beaucoup quand même"

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Les mots que voue Agnès Jaoui à l'amour font écho aux réflexions d'autrices comme Mona Chollet ou Aline Laurent-Mayard sur le sujet : l'idée d'une relation sans domination, d'un vivre--à-deux qui ne se limite ni forcément au cadre du couple, ni essentiellement à ce schéma de la "possession", si prisé par le "romantisme".