Cette actrice française dit tout sur l'avortement clandestin qui a causé la mort de sa grand-mère, "rejetée par la société"
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"Prête à mourir" : cette actrice française se livre sur l'avortement clandestin
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"Des femmes prêtes à mourir plutôt que d’assumer une grossesse. La société les rejette complètement". Au coeur d'un documentaire important, Ana Girardot a brisé le silence concernant l'avortement clandestin.
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Et Ana Girardot en profite pour briser le silence autour... De la mort de sa grand-mère en 1968, Clotilde, des suites, justement, d'un avortement clandestin. "Ces femmes hors-la-loi, ce sont nos mères, nos tantes, nos grands-mères", rappelle d'ailleurs l'actrice".
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Et les 50 ans de la loi Veil incitent d'autant plus Ana Girardot, maintes fois nommée aux César à s'exprimer : "Ma grand-mère est tombée enceinte pour la troisième fois à la toute fin des années soixante alors que sa carrière était prête à décoller".
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En écoutant le récit qu'en a fait son grand père, elle confesse : "ça a été très fort... Car mon grand-père s’est senti très coupable. En fait il y a aussi des hommes qui ont traversé cette épreuve avec leurs femmes", affirme encore Ana Girardot.
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400 témoignages recueillis spécialement pour ce documentaire partagent la même réalité, pour toutes les anonymes qui hélas ne peuvent plus s'exprimer notamment. Comme Clotilde, donc. A l'époque, relate Le Parisien, 800 000 femmes avaient recours à cette pratique.
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"Certaines sont jeunes, découvrent la sexualité, dont personne ne leur a parlé. Elles sont prêtes à mourir plutôt que d’assumer une grossesse. La société les rejette complètement", déplore encore Ana Girardot. C'est aussi l'histoire de ces femmes face au patriarcat.