"Jacques Doillon, je l'appelle souvent, pourquoi les actrices attendent autant pour porter plainte ?", confie Béatrice Dalle, qui ose le "victim blaming"
"Jacques Doillon, je l'appelle souvent, pourquoi les actrices attendent autant pour porter plainte ?", confie Béatrice Dalle, qui ose le "victim blaming"
Auprès du magazine Téléstar, Béatrice Dalle évoque l'affaire Jacques Doillon et glisse volontiers le "victim blaming", en pleine libération de la parole post-#MeToo.
Judith Godrèche a porté plainte cette année contre Jacques Doillon, qu'elle accuse d'agressions sexuelles, survenues notamment lors d'auditions : "Sur un film, Doillon me demande un jour de m'allonger sur le lit et il me dit que pour la respiration, il faut qu'il se rapproche de moi pour pouvoir vraiment écrire ce personnage... Il m'embrasse, la pièce est fermée, il me met les doigts dans la culotte et il me fait allonger sur le lit"
"Je ne comprends pas que, des années après, certaines comédiennes portent plainte. Si ça m’était arrivé, je serais allée directement chez les flics", a de son côté affirmé sans sourciller Béatrice Dalle à propos de ces accusations.
En 1989, Dalle a été dirigée par Jacques Doillon pour le film "La vengeance d’une femme". Elle confie au magazine appeler "souvent" Jacques Doillon aujourd'hui.