Extinction : les hommes disparaîtraient dans 5 millions d’années

Publié le Jeudi 04 Avril 2013
Extinction : les hommes disparaîtraient dans 5 millions d’années
Extinction : les hommes disparaîtraient dans 5 millions d’années
Les hommes pourraient venir à disparaître dans une poignée de millions d'années, hommes désignant ici le mâle. Une prédiction d'une éminente scientifique Australienne, Jenny Graves, qui explique que le processus aurait déjà commencé...
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Les hommes (ici au sens de mâle de l’espèce humaine) seraient en voie de disparition. C’est la conclusion des recherches de Jenny Graves, scientifique et professeure australienne. En cause dans la disparition de ces messieurs, la fragilité du chromosome Y, qui permet de distinguer les femmes (XX) des hommes (XY). Jenny Graves avance même que le processus d’extinction aurait déjà commencé : le chromosome X contient un millier de gènes, comme le chromosome Y. Sauf qu’aujourd’hui, quelques centaines de millions d’années plus tard, le chromosome masculin ne contient plus qu’une centaine de gènes, parmi lesquels le gène SRY qui détermine un embryon mâle d’un embryon femelle et donc le sexe du bébé. Alors que les femmes ont deux chromosomes X sains, les hommes n’en ont qu’un, auquel s’ajoute un plus faible Y. Selon les calculs de la scientifique, les mâles disparaîtraient d’ici 5 millions d’années.

Les avis scientifiques divergent

Par chance, la bataille des sexes n’est pas forcément destinée à se terminer d’une manière si tragique : d’autres experts ont un avis divisé sur la question. Le Pr Robin Lovell-Badge, expert du chromosome sexuel du National Institute for Medical Research à Londres explique que des études ont montré que la disparition des gènes du chromosome Y se faisait périodiquement, et que ce dernier n’en avait pas perdu depuis 25 millions d’années. Le professeur Chris Mason de l'University College London donne une autre raison de se rassurer : si le gène devait vraiment s'éteindre, les scientifiques auront, en 5 millions d’années, le temps de trouver une solution.

Victoria Houssay

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