Réglementation des cosmétiques : des nouvelles obligations pour les marques dans l’UE

Publié le Vendredi 19 Juillet 2013
Réglementation des cosmétiques : des nouvelles obligations pour les marques dans l’UE
Réglementation des cosmétiques : des nouvelles obligations pour les marques dans l’UE
Un dentifrice vous promet un sourire blanc de blanc, votre déo promet 48h sans odeurs et votre rouge à lèvres doit tenir toute la soirée. Désormais ces affirmations sur nos produits cosmétiques devront être prouvées par les marques, en vertu d’une nouvelle réglementation européenne, qui impose aussi une plus grande transparence sur les ingrédients de nos crèmes.
À lire aussi


De même que les autorités sanitaires s’efforcent de faire la chasse aux publicités et aux étiquettes mensongères sur nos aliments, l’Union européenne s’occupe aussi de nos produits de beauté. Pas question d’être trompé sur la marchandise face aux promesses des marques : elles devront désormais prouver la sincérité de leurs affirmations, avec des éléments concrets. Exemple : pour un déodorant qui promet 48 heures d’efficacité, une liste de six critères a été établie, qui devront tous être remplis. Même topo pour le dentifrice, le rouge à lèvres, etc. 

Les autorités responsables au niveau national sont chargées d’appliquer ces nouveaux contrôles depuis le 11 juillet dernier. La loi européenne de réglementation sur les cosmétiques a été adoptée en 2009, mais son entrée en application a été retardée pour permettre aux 4000 fabricants européens de se mettre aux normes. 

Plus de signalement et de transparence

L’autre grand volet de cette loi concerne la sûreté des produits. D’une part les effets indésirables éventuels devront être signalés aux autorités par les fabricants et les distributeurs, d’autre part dans la liste des ingrédients devra figurer la mention « nano » pour toutes les substances capables de passer les barrières de la peau ou des poumons. Ces composés, appelés « nanomatériaux », sont issus de la recherche et rendent les cosmétiques souvent plus efficaces et plus légers. Le plus connu est le dioxyde de titane, utilisé depuis 20 ans dans la plupart des crèmes solaires, c’est un filtre UV très efficace et qui plus est, transparent, qui ne rend pas la peau blanche. Si la dangerosité des nanomatériaux n’a pas été établie, des études sont toujours en cours pour connaître l’impact de la possible pénétration de ces produits au-delà des barrières physiologiques que sont la peau ou les poumons. 

VOIR AUSSI

Perturbateurs endocriniens : dentifrices, gels douches et déodorants sont-ils dangereux ?
FTO : le gène responsable de l'obésité découvert
Quel indice de protection choisir pour ma peau ?