Pourquoi (et comment) dormir dans le métro peut sauver votre journée de boulot
Vous êtes près de 40% de passagers à vous endormir chaque matin, pour une sieste de 23 minutes en moyenne, bercés par le ron-ron du train, du métro ou du bus. Vos yeux s'écarquillent subitement lorsque le conducteur met un coup de frein un peu violent, mais c'est pour mieux se refermer et profiter des trois arrêts qu'il reste avant la descente redoutée. À condition de se réveiller pour descendre... Panne de réveil ou panne de cerveau, c'est du pareil au même, la faute au manque de sommeil.
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Sieste dans la salle de pause
D'après les résultats d'une étude de l'InSV - Institut national du Sommeil et de la vigilance- menée en amont de la Journée nationale du sommeil qui aura lieu le 28 mars, plus d'un Français actif sur cinq se dit somnolent au travail, 6% sont à deux doigt de s'endormir vraiment sur leur clavier... En cause, des nuits beaucoup trop courtes : moins de six heures pour 36% des sondés, alors que le minimum recommandé est de 7 heures.
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Pour tenir le coup : dormez partout !
Pour éviter les conséquences assez néfastes de la fatigue sur votre corps et votre esprit (surpoids, diabète, problèmes de concentration, insomnies), il semble que vous ayez tout intérêt à mettre à profit quelques moments/lieux-clé de votre journée pour piquer un roupillon. Salle d'attente de dentiste, parc à côté du boulot, cantoche...
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5 conseils pour bien dormir dans le métro ou dans le bus
1.Soyez au taquet pour trouver une place assise. À la guerre comme à la guerre, feignez une entorse ou une grossesse, ou partez un peu plus tôt pour éviter l'heure de pointe sur votre ligne. En cas d'échec, essayez au moins de disposer d'un espace vertical pour vous appuyer.
2. Synchronisez la fermeture des portes avec vos yeux. Et une fois dans le noir, ayez quelques réflexes de méditation/Pilates : écoutez votre respiration, examinez les sensations de l'intérieur de votre corps en le parcourant de la pointe des orteils jusqu'au haut du crâne, détendez-vos jambes et faites le vide.
3. Écoutez les bruits, même les plus agressifs -crissement des roues sur les rails, klaxons à l'extérieur, musique agressive dans les écouteurs de votre voisin de strapontin-, et faites en sorte de les entendre de loin, de les intégrer à votre somnolence.
4. Emmitouflez-vous dans une écharpe, un pull tout-doux, un bonnet, pour reproduire la sensation de votre couette qui vous réchauffe jusqu'au menton.
5. Ne vous endormez jamais complètement, ouvrez un oeil à chaque arrêt. Si vous êtes vraiment trop bien pour descendre de votre dortoir mobile, faites un petit tour gratuit, vous arguerez d'une panne ou d'un accident en arrivant en retard au bureau.
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