L’anorexie ou le refus de s’alimenter

Publié le Vendredi 25 Novembre 2011
L’anorexie ou le refus de s’alimenter
L’anorexie ou le refus de s’alimenter
Parfois ignorée ou passée sous silence, l’anorexie est pourtant une maladie qui frappe 2% des femmes en France.
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L’anorexie ou le refus de s’alimenter qui frappe 2% des femmes en France est souvent banalisée. Pourtant c’est une terrible maladie qui peut conduire à des conséquences désastreuses. Le refus de s’alimenter se traduit par un mal être qui, loin d’être un simple désir de maigrir, cache plutôt un profond désordre psychologique.

Dans la plupart des cas, elle conduit à la mort de l’intéressée. Elle frappe généralement les adolescentes qui sont obsédées par la perte de poids et le désir de ressembler aux stars. Ce refus de s’alimenter entraine des conséquences graves sur la santé de l’intéressée. Mais dépistée très tôt, le mal peut être soigné.

Les anorexiques qui sont pour la plupart déjà maigres restreignent leur alimentation au maximum. Même quand elles s’alimentent, les repas sont consommés en faible quantité et le vide est comblé par de l’eau. Elles avalent aussi d’énormes quantités de laxatifs pour éliminer le peu de repas consommés.

La conséquence directe de ces actes est la perte brutale de poids, voire un amaigrissement excessif et une perte de masse musculaire suivie de la dénutrition de l’intéressée. La dénutrition conduit au dysfonctionnement du système cardiaque et des troubles de la tension artérielles.

Les malades de l’anorexie sont régulièrement sujettes à l’hypothermie et au refroidissement et leur système digestif ne fonctionne plus normalement. L’évacuation des aliments se fait difficilement et le transit intestinal se ralenti. S’en suit alors le manque d’appétit qui va provoquer le refus de s’alimenter.

Les défenses immunitaires de l’anorexique se trouveront alors affaiblies et cette dernière est de ce fait exposée à des infections et autres maladies opportunistes. Ces troubles de comportement peuvent être soignés par les spécialistes de la santé. L’intéressée a souvent besoin d’un suivi du nutritionniste et d’un suivi psychologique qui lui permettront de retrouver son équilibre mental.

Crédit : Hemera

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