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Les attaques grossophobes contre Noémie de "L'amour est dans le pré" ? Un classique navrant

On retrouve là la lubie des internautes et plus globalement des grossophobes : s'improviser médecin pour mieux juger le corps des femmes, sous prétexte d'enjeux de santé.
On retrouve là la lubie des internautes et plus globalement des grossophobes : s'improviser médecin pour mieux juger le corps des femmes, sous prétexte d'enjeux de santé.
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© Adobe Stock
Les attaques grossophobes contre Noémie de "L'amour est dans le pré" ? Un classique navrant
Les attaques grossophobes contre Noémie de L'amour est dans le pré sont aussi typiques que navrantes

Noémie, la candidate de "L'amour est dans le pré", fait l'objet d'attaques grossophobes déplorables sur Instagram... mais hélas pas si étonnantes. On souffle.

L'agricultrice jurassienne Noémie a été remarquée durant la saison 17 de L'amour est dans le pré. La candidate de la célèbre émission pastorale de M6 fait aujourd'hui la cible de commentaires sexistes visant particulièrement son physique.

Le 18 février, la jeune femme de 26 ans a partagé en story un message envoyé par un utilisateur anonyme sur Instagram. "Malheureusement vous souffrez d'obésité. Tu n'es pas au régime ?", affirme sans sourciller le compte en question, osant volontiers le tutoiement.

On retrouve là la lubie des internautes et plus globalement des grossophobes : s'improviser médecin pour mieux juger le corps des femmes, sous prétexte d'enjeux de santé.
L'agricultrice aurait également reçu d'autres messages : "Ne t'étonne pas d'être célibataire !", "Elle n'a pas tort, tu es une grosse vache !", "Qu'est-ce que ce sera à 40 ans..."

Ce n'est pas la première fois que L'amour dans le pré nous renvoie à la grossophobie trop ordinaire.
Ainsi en 2019, dans le cadre de la quatorzième saison, Karine Le Marchand avait ainsi assuré à un candidat, Robert, à propos du physique d'une femme qui laissait ce dernier perplexe : "Ce sont ses kilos en trop qui te dérangent ? Tu sais on peut les perdre les kilos !"
Le "body shaming" est beaucoup trop banalisé dans les médias, lesquels influents sur les mentalités.