Affaire Fiona : Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf victimes de problèmes de mémorisation?

Publié le Samedi 09 Novembre 2013
Affaire Fiona : Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf victimes de problèmes de mémorisation?
Affaire Fiona : Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf victimes de problèmes de mémorisation?
La confrontation entre Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand, aura duré près de six heures, mais aucun enseignement n’est à retenir. Leurs versions divergent profondément sur les circonstances du décès de la petite Fiona. Les recherches pour retrouver son corps n’ont pas repris.
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« C'est une confrontation malheureusement un peu stérile ». Tel est le bilan fait par Renaud Portejoie, l'avocat de Cécile Bourgeon, de la confrontation entre sa cliente et son compagnon. Cette rencontre entre les deux principaux suspects accusés de la mort de la petite Fiona, cinq ans, était très attendue par les enquêteurs. Mais six heures n’auront pas été suffisantes pour avoir plus d’informations, notamment sur les actes précis de Cécile Bourgeon et de Berkane Maklouf. Aucun des deux ne se souvient où ils ont enterré le corps de la fillette. « Il me semble qu'ils ne sont pas dans la mystification, ni l'un, ni l'autre. On est en face d'une difficulté de mémorisation du lieu ou de la situation », a expliqué Mohamed Khanifar, l’avocat de Berkane Maklouf à la sortie de la confrontation.

Les recherches stoppées

Le couple s’accuse mutuellement d’avoir porté les coups mortels à leur fille. Selon l’avocat du compagnon de la mère de Fiona, « Cécile Bourgeon est beaucoup moins affirmative sur les deux moments de violences, à une date proche des faits, qu'elle attribuait à Berkane Maklouf. Elle est plus évasive, elle a un souvenir beaucoup plus lâche ». De son côté, l’avocat de la jeune femme, a affirmé que sa cliente « a été formelle sur les coups portés le mardi et le samedi précédant le décès de Fiona. Elle a bien imputé ces coups à Berkane Maklouf, elle a expliqué les circonstances, elle a maintenu ses accusations ».

Est-ce que les coups portés par l’un ou l’autre sont directement responsable de la mort de Fiona? C’est le troisième point d’interrogation des enquêteurs. Mais encore une fois, la confrontation n’a pas pu en apporter la réponse. Cécile Bourgeon « n'a pas été en mesure d'imputer le décès aux coups qui ont été portés, ou de l'exclure, alors que de son côté Berkane Maklouf a clairement dit que le décès de Fiona revêtait un caractère accidentel et que le coup qu'il impute à Cécile Bourgeon, la veille du décès, ne serait de toute façon pas en relation avec le décès », a précisé Renaud Portejoie. Dans cette situation, les recherches pour retrouver le corps de la jeune fille n’ont pas repris. Le corps de l'enfant reste introuvable, après trois opérations de recherches infructueuses.

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