Le Women’s Forum "procure une plus grande ouverture d’esprit"

Publié le Vendredi 18 Octobre 2013
Le Women’s Forum "procure une plus grande ouverture d’esprit"
Le Women’s Forum "procure une plus grande ouverture d’esprit"
Alors que l'édition 2013 du Women's Forum s'achève ce vendredi soir à Deauville, Isabelle Landais, adjointe au département qualité chez Renault, revient sur les trois jours qu'elle vient de vivre. Impressions, rencontres, découvertes : quel bilan fait-elle de cet événement ? Réponses...
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Terrafemina : Quelles sont vos impressions à quelques heures de la clôture du Women’s Forum ?

Isabelle Landais : Je suis extrêmement ravie et enthousiaste d’avoir participé à cette édition 2013 du Women’s Forum. J’ai fait la rencontre de nombreuses femmes au sein de l’alliance Renault-Nissan mais aussi en dehors. Des personnes qui avaient toutes des profils différents, issues de la logistique, de l’ingénierie ou de la communication, entre autres. J’ai également rencontré des hommes tout aussi intéressants. Car il y a aussi des hommes aux Women's Forum... Outre le caractère très humain de cet événement, la qualité de son organisation et de ses exposés en a fait une parenthèse exceptionnelle.
Par ailleurs, ce forum auquel une majorité de femmes participe met aussi en évidence la nécessité de la diversité s’agissant du genre, de la nationalité ou de l’âge. C’est d’ailleurs une réalité qui s’observe dans les entreprises où un projet est d’autant mieux mené et abouti qu’il implique des hommes et des femmes plus ou moins expérimentés et d’horizons différents.

Tf : Quelles sont les conférences qui vous ont le plus marquée ?

I. L. : Je citerai tout d’abord la conférence d’introduction de Bertrand Piccard (célèbre psychiatre et aéronaute suisse, ndlr) au cours de laquelle il nous a appris comment mener à bien un projet quand rien n’évolue comme prévu. Selon lui, le secret est de ne pas se battre contre les vents contraires mais de chercher à aller de l’avant. L’autre exposé qui me restera en mémoire est celui de Marie-Françoise Damesin, directrice des ressources humaines de Renault, sur le fait d’être une femme dans un environnement essentiellement masculin. Une intervention au cours de laquelle elle a confié que ses moteurs pour évoluer professionnellement étaient l’autonomie et l’indépendance. Elle nous a par ailleurs vivement recommandé de suivre notre intuition et de tracer notre propre chemin.   

>> Voir comment le Women’s Forum décuple l’envie de dépasser ses limites <<

Tf : Que va vous apporter votre participation à cet événement, en tant que femme ?

I. L. : Il donne vraiment l’impression que tout est possible et que la balle est dans notre camp. Nous devons cesser d’attendre que quelqu'un vienne nous taper sur l’épaule pour nous accorder une promotion. Si nous voulons voir plus de femmes dans le top management des entreprises, nous ne devons pas hésiter à faire connaître nos ambitions et nos travaux. Toutes les études le prouvent : les femmes sont beaucoup plus en retrait que les hommes quand il s’agit de revendiquer leurs aspirations professionnelles : c’est un tort.

Tf : Comment allez-vous appliquer les conseils recueillis pendant cet événement dans votre vie quotidienne (au travail, à la maison, etc.) ?

I. L. : D’un point de vue personnel, j’essaierai de garder le recul que m’a permis de prendre le Women’s Forum. Concrètement, je vais mettre un point d’honneur à entretenir le réseau que j’ai créé en trois jours. Je compte revenir vers la quarantaine de personnes que j’ai vraiment côtoyé au cours de ces 72 dernières heures. Ces contacts concrets qui me rappelleront ma participation au Women’s Forum et m’aideront à garder à l’esprit tous les conseils reçus.  

Tf : Quel bilan faites-vous des trois jours que vous venez de vivre ?

I. L. : Le bilan est 100% positif. Cet évènement procure une plus grande ouverture d’esprit et est une opportunité exceptionnelle pour progresser à tous les niveaux. J’ai ainsi appris que trois éléments étaient essentiels pour qu’une femme puisse grimper les échelons : un réseau entretenu, l’absence de culpabilité professionnelle ou familiale et un partenariat fort avec son conjoint.