Dans le grand bain des débats vie pro et vie perso, on ne pose jamais cette question : comment s'occupe-t-on des mamans et des pères de famille qui sont... Championnes olympiques ? Oui, c'est un vrai enjeu.
Et féministe avec cela, puisqu'il est question d'éducation et d'égalité parentale.
Car concilier épreuves et quotidien de mère ou père parfois solo peut s'avérer aussi compliqué que remporter la médaille d'or, sans rire. En terme de prise en compte, d'organisation, de temps pour soi, de santé mentale aussi, autant de soucis que l'on imagine volontiers.
C'est ce que met en exergue le média spécialisé Parents : les athlètes des JO seraient trop souvent obligés de choisir entre sport et famille pour être avec leur enfant. Et notamment, de résider hors du village olympique pour passer la nuit avec leur famille. Pourquoi ?
Car à l'origine, rappelle le site, le très strict règlement du Comité international olympique n’autorise pas la présence des enfants de nuit au sein du village des athlètes.
Un règlement qui ne demandait qu'à être modifié ou légèrement bousculé pour répondre à la réalité actuelle. Et c'est d'ailleurs pour cela que Paris a pris les choses en main pour l'édition 2024 des Jeux Olympiques. Sur la capitale, une crèche olympique vient également d'ouvrir ses portes.
Un endroit que l'on intitule également : l'espace familial.
Comme le relate effectivement le Figaro, c'est une première, et cela enchante déjà les sportives. Comme la championne de polo australienne Keesja Gofers qui l'énonce clairement : "C'est une initiative incroyable. Ça rend le sport de très haut niveau plus accessible et plus agréable pour les parents".
Et ce n'est pas tout...
Ce n'est pas trop tôt ! Voilà une nouvelle qui ravirait la judokate française Clarisse Agbegnenou, qui déplorait à ce sujet : "Ma fille, c’est une force en plus. J’ai mon quotidien comme ça, et faire sans elle la nuit, je ne l’ai pas encore expérimenté, donc ce n’est pas pour les Jeux que je vais changer mon mode de fonctionnement, alors que j’ai le plus besoin d’elle"
Elle n'est pas la seule à être concernée par cette ouverture de crèche...
Sur le même ton, Keesja Gofers s'enthousiasme encore : "L'ouverture de cette crèche montre que les athlètes ne sont pas que des performances, ça signifie tout pour moi". Mais cette super initiative, qui pourrait tout à fait se déployer dans d'autres pays (et d'autres compétitions) n'éclot pas de rien.
Car comme l'énonce encore Le Figaro, c'est l'ex championne olympique de sprint Allyson Felix, 38 ans, qui a directement milité auprès du Comité international olympique pour que cet espace voit le jour.
Une Américaine venue bouleverser la bonne tenue parisienne des Jeux ! D'ailleurs, l'olympienne désire même décliner cet espace à la Cité des Anges : "Je rêve d'un vrai centre de puériculture, une garderie olympique pour tous les enfants"
On lui souhaite de mener à bien ce projet, et d'inspirer d'autres parents sportifs...