Enceinte de 7 mois, Anne-Sophie Delestre a perdu son bébé lors d’un accouchement dramatique sur l’autoroute alors qu’elle se rendait dans une maternité un peu éloignée de son domicile. Tout de suite les médias ont repris cette affaire pour dénoncer le manque de maternité et le gynécologue de la jeune femme dont il s’agissait du premier enfant.
Afin de rétablir la vérité, la maman a décidé de se confier au Nouvel Observateur au sujet de cette grossesse qui était normale selon elle, de son gynécologue qui aurait pris toutes les bonnes décisions pour la santé du bébé et de la presse qui n’a parfois pas de scrupules…
« Si j’avais été sur place, oui, ils me l’auraient sauvée certainement. Mais là, je ne serais arrivée à temps dans aucune maternité. Ni nous, ni l’obstétricien, que je soutiens totalement, ne sommes en cause. C’est une douleur immense, un deuil horrible. »
« Des journalistes de "Paris Match" sont venus jusque dans les couloirs de l’hôpital à Cahors pour prendre des photos. C’est inadmissible. C’est du voyeurisme. Profiter du drame des personnes, c’est inhumain. »