"Je ne voulais pas d'enfant" : Alessandra Sublet se confie sur sa maternité

Publié le Vendredi 06 Mai 2022
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
L'ancienne animatrice et actrice Alessandra Sublet a raconté à "Gala" comment, pendant longtemps, elle n'a pas voulu devenir mère. Et pourquoi ses deux enfants lui "suffisent".
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De plus en plus, des personnalités abordent leur rapport à la maternité de manière publique. Une façon de briser, un témoignage à la fois, les tabous qui l'entourent et l'isolement que nombreuses concernées ressentent autour de la naissance d'un enfant ou du non-désir de maternité. Dernière en date à s'être confiée sur ce sujet complexe : Alessandra Sublet, qui vient de quitter l'animation pour se lancer dans une carrière d'actrice.

A ce propos, celle qui a joué la mère du jeune Théo Curin dans Handigang, une fiction diffusé le 2 mai sur TF1, explique que c'est sa fille, Charlie, qui l'a encouragée à accepter le rôle. "Je lui dois tout", avait-elle commenté sur le plateau de 50 Minutes Inside en avril dernier.

Auprès de Gala, elle a également expliqué : "Plus jeune, je ne voulais pas d'enfants, je suis devenue mère sur le tard (à 35 ans, ndlr)". Et d'ajouter : "Alors ça m'émeut toujours quand mes enfants (Charlie, 9 ans, et Alphonse, 7 ans, ndlr) m'appellent 'maman'".

"Je ne referai jamais d'enfant"

Aujourd'hui divorcée, Alessandra Sublet, 45 ans, a déménagé sur la Côte d'Azur pendant que ses enfants sont resté·es dans la capitale. "Ils ont gardé leur vie à Paris, ce sont les parents qui tournent une semaine sur deux. Et je peux vous garantir qu'ils sont heureux", a-t-elle affirmé.

Lorsqu'elle ne s'en occupe pas, elle retourne à un mode de vie qui la comble particulièrement, et un célibat choisi qu'elle revendique fièrement.

"Ça fait un an que je suis célibataire, mes copines font la grimace quand je leur dis, mais j'ai mes enfants, mes potes, beaucoup de travail, et je me demande souvent où je calerais un homme au milieu de tout ça, confie-t-elle. "Tout comme je ne referai jamais d'enfant. J'en ai deux, je les adore, mais ils me suffisent. Je ne subis pas ma solitude, au contraire, je suis allée chercher cette liberté, elle n'a pas de prix. Je me fiche complètement de ce que les autres pensent".

Des propos décomplexants et libérateurs qui rappellent qu'être mère se fait selon ses propres termes, et parleront à de nombreuses femmes, sans hésiter.