Une suite d'Ally McBeal est en prépa et on a des doutes sur le projet

Cela fait exactement 20 ans que la série Ally McBeal et son illustre avocate interprétée par Calista Flockhart ont fait leurs adieux à la télévision. On y suivait les péripéties sentimentales d'une avocate qui exerçait dans le cabinet Cage and Fish, à Boston. De nombreuses stars y ont été révélées, notamment Lucy Liu et Robert Downey Jr, et l'humour du phénomène culturel a remporté plusieurs récompenses de maruqe : deux Golden Globes de la meilleure série comique en 1997 et 1998, puis l'Emmy Awards dans la même catégorie en 1999.

Pour célébrer cet anniversaire emblématique, certains membres de l'équipe derrière le show incontournable ont décidé de remettre le couvert, et de produire un spin-off. Le projet n'en est qu'à ses débuts, souligne Deadline qui dévoile l'information, mais le scénario pourrait tourner autour d'une jeune avocate noire fraîchement diplômée, qui ne serait autre que la fille de Renée (Lisa Nicole Carson), colocataire d'Ally McBeal. Prometteur, mais on se demande : est-ce bien nécessaire ?

Si les fans trépignent d'impatience à l'idée d'en savoir davantage sur la potentielle suite de ce bijou télévisuel créé par David E. Kelley (scénariste à l'origine de Big Little Lies, The Undoing et Nine Perfect Strangers, entre autres), il est légitime de questionner l'intérêt d'un tel come back.

Par ailleurs, de grand·es absent·es de la version originale sont d'ores et déjà à déplorer. Côté écriture d'une part, David E. Kelley ne sera pas de la partie, apprend le magazine américain. C'est Karin Gist qui devrait reprendre les rennes de cette adaptation produite par ABC. Quant à l'héroïne de la série, Calista Flockhart, elle pourrait au mieux faire une apparition dans le séquel, mais rien de certain.

On l'a vu avec And Just Like That... et Sex & the City : donner des nouvelles de personnages et de récits qui nous ont fait vibrer pendant de longues années n'est pas toujours une bonne idée. Parfois, les oeuvres ne méritent qu'une chose : ne pas être ressuscitées. Et ce, même si leurs créateurs meurent d'envie de réparer des erreurs du passé.