





Ex stars Disney, bikinis et ultraviolence.
Dans les années 2010, les critiques et spectateurices les plus érudits (et snobs) ne juraient que sur un film, condamné au gré des générations à essuyer les revers des oeuvres trop "tendance", cristallisant les excès de leur époque... Ce film c'est évidemment le scandaleux Spring Breakers, oeuvre la plus mainstream du scénariste et cinéaste white trash Harmony Korine.
Etonnamment à l'assaut d'Hollywood, ce grand nom du cinéma indépendant américain, adepte de l'impertinence anti consensuelle, pourvoyeur d'ovnis irrévérencieux et surréalistes, invoquait une myriade d'ex stars Disney, dont Selena Gomez et Vanessa Hudgens, rien que cela, autour d'un James Franco pas encore "cancel", transfiguré en gangster fan de Britney Spears.
Cette joyeuse bande emportée dans la spirale de violence d'une série de braquages foireux.
Hyper coloré tendance bikinis fluos (les seuls oripeaux des actrices mises en scène) et tenues rose bonbon, sulfureux, d'une énergie pop insolente, Spring Breaks régalait il y a une décennie hipsters et intelligentsia urbaine. Avant d'être lentement oublié. Oui mais voilà : contre toute attente, une suite vient d'être annoncée !
Avec à son bord une tout aussi sulfureuse actrice...
Une bande sonore tonitruante du patron du dubstep (cette électro frénétique qui a très mal vieilli), Skrillex, des acteurs hyper trend (James Franco, vu à l'époque comme le chouchou de l'usine à rêves, c'était avant les nombreuses accusations d'abus sexuels) et des popstars lumineuses en contre emploi absolu (Selena Gomez, pas encore couronnée à Cannes)...
Spring Breakers, expérience cinématographique aussi improbable que fascinante, consistant pour certains (comme Sofia Coppola, voix critique qui a récemment fustigé le projet à la Cinémathèque) à révéler un étalage de bikinis dans la plus grande gratuité à destination des messieurs dans la salle, va se décliner en sequel et c'est très intriguant.
Et cette suite a pour vedette une artiste sulfureuse : Bella Thorne.
Comédienne, cinéaste, artiste féministe (elle a récemment dénoncé l'attitude de Mikey Rourke sur un tournage), passionnée par les films pour adultes sexuellement explicites... Bella Thorne développe une carrière pas dépourvue de scandales et de polémiques - notamment nourris par les misogynes en ligne, jamais avare en commentaires acerbes - , et c'est pour redoubler d'audace qu'elle a accepté le projet.
Si l'on en sait guère sur icelui, si ce n'est l'absence dramatique de Harmony Korine derrière la caméra (difficile dès lors de nourrir quelques espoirs), Bella Thorne privilégie l'enthousiasme et a même relayé sur Instagram... Ses meilleurs selfies en bikini.
Cela, c'est elle qui le dit dans une publication Instagram virale à retrouver ci contre.
On a déjà connu marketing moins incarné et glamour.