Brigitte Macron, Sarah Michelle Gellar, Amanda Lear… Ces personnalités publiques ont (tristement) un point commun : celui d’être, selon des rumeurs transphobes, des hommes.
Des rumeurs toxiques, qui font le buzz sur les réseaux sociaux, et qui suscitent de vives critiques de la part des haters ou bien des commentaires de soutien de la part d'internautes. Dernièrement, c’est Brigitte Macron qui est victime de transvestigation, après son apparition aux côtés de la Princesse de Monaco. Dans la-dite vidéo, certains haters sont sûrs de voir la forme d’un pénis, alors qu’il s’agit tout simplement d’un pli de pantalon ou d’un pli de chemise, rentrée dans le pantalon.
Une séquence vidéo qui appelle à la moquerie et à la haine, avec comme légende : “l’élégance vs la vulgarité”. Si l’on compte de nombreux commentaires haineux, on remarque aussi que de nombreuses personnes prennent la défense de la première dame de France : “Eh bien, Brigitte Macron a 72 ans et la Princesse Charlène a seulement 47 ans. Espérons que l’on soit aussi bien conservée à 72 ans. Il n’y a pas besoin de comparer ou bien de critiquer”, “ça doit être sa chemise, dans le pantalon”, “vous êtes si méchants, j’espère que critiquer une femme vous fait vous sentir mieux”, “je vois deux femmes élégantes ici et une personne vulgaire : la rédactrice de ce post”.
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Une séquence vidéo, qui s’inscrit dans une vague de transvetigation, de plus en plus vue sur les réseaux sociaux .
C’est une enquête virale, supposément “poussée”, qui s’appuie sur des captures d’écran, des comparaisons de traits physiques etc. Bref, vous l’aurez compris : aucune preuve scientifique, aucune preuve tangible. Juste l’envie de nuire.
Un phénomène de plus en plus viral, qui alimente une haine contre les femmes, et particulièrement les femmes de pouvoir. Avant Brigitte Macron, d’autres personnalités publiques ont eu le droit à leurs “enquêtes”.
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La chanteuse Amanda Lear a régulièrement pris la parole sur le sujet, tout au long de sa carrière. En 2023 sur le plateau de C à vous, elle déclarait que cette rumeur persistante lui avait finalement servi : "La légende vient tout simplement du fait que j’ai fréquenté un génie farfelu, Salvador Dali, qui s’adressait à tout le monde au masculin. Les gens disaient alors : "Peut-être qu’Amanda Lear est un travesti ou un transexuel". Ça m’a confirmé l’idée que les gens ont besoin de merveilleux, d’extraordinaire et que pour vendre Amanda Lear, on pouvait cultiver cette légende.”
De son côté, loin de se laisser faire, Brigitte Macron a porté plainte : en 2024, deux femmes ont été condamnées pour diffamation. Leur procès en appel a eu lieu en mai dernier, avec un délibéré attendu en juillet prochain.
