Cette femme a le meilleur job du monde : sauveteuse de wombats

Publié le Vendredi 07 Octobre 2016
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
En Australie, une vétérinaire très dévouée est à la tête d'une clinique uniquement dédiée aux wombats, ces petits mammifères aux allures d'oursons. Un job qui fait rêver mais qui est aussi utile puisque selon elle, les wombats pourraient disparaître si personne ne s'occupe d'eux.
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Roz Holmes a un travail que beaucoup d'amoureux des animaux lui envieraient. Depuis maintenant 35 ans, cette Australienne est à la tête d'une clinique vétérinaire uniquement dédiée aux wombats. Installée à Cessnock en Nouvelle-Galles du Sud, Roz recueille les marsupiaux qui ont été renversés par des voitures ou attaqués par d'autres animaux. Avec l'aide de son époux, également vétérinaire, Roz remet les wombats sur pieds et les relâche dans la nature. Interrogée récemment par le Daily Mail, la sauveteuse explique que son travail n'est pas seulement sympathique, il est aussi nécessaire :

"Tout le monde adore les bébés wombats parce qu'ils sont très mignons, mais personne ne voulait s'occuper des adultes, surtout si ceux-ci avaient été attaqués ou qu'ils avaient la gale. Alors nous avons décidé de le faire. Car si nous les laissons mourir dans la nature et si on laisse les vétérinaires les euthanasier, il ne restera plus aucun wombat un jour".

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Des animaux mignons mais qui ont du caractère

A en croire Roz Holmes, les wombats "ont généralement un tempérament charmant" mais ils peuvent aussi s'irriter facilement. Elle indique : "Les petits sont adorables, ils adorent les câlins et sont très joueurs. Mais les adultes peuvent être assez méchants. Nous avons des wombats qui ne sont qu'amour jusqu'à ce qu'ils soient soignés".

Extrêmement mignons, les petits marsupiaux ont néanmoins un sacré caractère. Surtout, "ils mâchouillent les meubles". Si bien que leur soigneuse se refuse à en adopter un pour de bon. Roz Holmes et son époux ont dépensé toutes leurs économies pour bâtir leur clinique. Et s'ils vivent chichement, l'Australienne n'a jamais regretté leur choix de vie :

"C'est la meilleure chose que l'on ait faite. C'était dur à organiser et on a mis du temps à avoir tout l'équipement. Nous nous sommes même endettés pour la machine à rayons-X. Mais ça en valait la peine. Nous passions notre temps à reconstruire leurs enclos parce qu'ils les saccagent. Notre banquier nous demande encore pourquoi nous faisons tout ça et nous dit toujours que nous pourrions vivre dans un manoir aujourd'hui. Mais notre seul objectif, c'est de voir les wombats libres dans la nature. Une fois que vous avez secouru un bébé wombat d'une mort certaine, vous réalisez à quel point ça en vaut la peine".

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Un job qui fait presque autant rêver que celui de gardien de hérissons en Angleterre, non ?