"On a qu'un corps" : l'influenceuse Luna Skye dénonce les ravages de la chirurgie

Publié le Vendredi 31 Décembre 2021
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
"On a qu'un corps" : l'influenceuse Luna Skye dénonce les ravages de la chirurgie
"On a qu'un corps" : l'influenceuse Luna Skye dénonce les ravages de la chirurgie
"J'ai des amies qui sont atrophiées, qui n'ont plus de fesses". L'espace d'une interview à Konbini, l'influenceuse Luna Skye a dénoncé les dangers et ravages de la chirurgie esthétique.
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"J'ai des amies qui sont atrophiées, qui n'ont plus de fesses. Ce sont des filles qui sont connues, qui se cachent, qui mettent de fausses culottes... en mousse". L'espace d'une interview "Speech" accordée à Konbini, l'influenceuse Luna Skye, chanteuse et ex candidate de télé réalité, a tiré la sonnette d'alarme quant aux dangers et ravages de la chirurgie esthétique.

La jeune femme elle-même a subi les fâcheuses conséquences d'une pratique inhérente à ce domaine médical : des injections dans les fesses, qui ont engendré de graves infections de la peau. C'est aussi pour cela qu'elle tient à alerter. On l'écoute : "J'étais dans cette spirale où je me disais : il faut absolument que je sois sexy, parce que j'ai plus du tout confiance en moi. Quand j'ai fait ces infections, on m'a pas du tout parlé des risques".

Les "petites douleurs" que dit avoir ressenti Luna Skye suite à ces injections se sont exacerbées, jusqu'à devenir insupportables : "j'ai commencé à avoir de plus en plus mal, et mon chirurgien m'a dit que j'avais une infection du derme de la peau : il fallait que j'aille immédiatement à l'hôpital".

"On a qu'un corps"

Pour Konbini, la jeune femme poursuit sur le même ton : "L'infection est devenue beaucoup plus forte et s'est propagée dans le sang. J'en étais arrivée au final à trois mois d'antibiotiques dont presque deux par voie intraveineuse, ce qui est énorme. Je prenais beaucoup d'antidouleurs". A travers son témoignage, Luna Skye rappelle l'un des fléaux associés à la chirurgie esthétique outre-atlantique : l'addiction aux antidouleurs.

"Moi, j'avais besoin d'être apaisée, d'être heureuse, et ces médicaments m'ont donné tout ça", déplore à ce sujet l'oratrice. Par-delà les opérations et injections, s'énonce l'envers de pratiques aux incidences bien plus nombreuses qu'on ne pourrait le croire. "Je traite cette dépendance, j'ai des sueurs froides, je ne dors pas la nuit", poursuit Luna Skye.

Aujourd'hui, c'est un message universel que décoche l'influenceuse, à l'adresse des jeunes femmes complexées par leur corps, mais pas seulement : "La plupart des chirurgies sont irréversibles. Un corps, on en a qu'un seul".