Chute de cheveux saisonnière : quand faut-il s'inquiéter ?

Publié le Vendredi 13 Mars 2015
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Chute de cheveux : quand faut-il s'inquiéter ?
Chute de cheveux : quand faut-il s'inquiéter ?
C'est le printemps (ou l'automne) et vous perdez vos cheveux en quantité ? Pas de panique. C'est la saison et vous n'êtes pas la seule.
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La chute fait partie du cycle normal du cheveu. Toute l'année, nos cheveux tombent (nous en perdons entre 60 et 100 par jour) et se renouvellent. Au printemps et à l'automne, en revanche, on peut largement atteindre les 170 cheveux quotidiens, c'est la chute saisonnière et c'est tout à fait normal !
Cette chute est due aux variations de luminosité auxquelles le corps est exposé à chaque mi-saison, ces changements ont un impact sur les hormones. La chute saisonnière dure environ six semaines et elle est plus importante à l'automne (septembre-octobre). Au printemps (mars-avril), la chute est généralement plus faible.

Si vous redoutez la chute saisonnière, vous pouvez tout à fait essayer de la minimiser au maximum en remplissant votre assiette d'aliments riches en vitamine B et en zinc toute l'année (viandes, crustacés, poissons, céréales complètes, lentilles, et légumes à feuilles vert foncé comme les épinards, les brocolis, la salade). Vous pouvez aussi miser sur les compléments alimentaires en commençant une cure deux ou trois mois avant la période de "chute".

À quel moment faut-il s'inquiéter ?

"Tant que la chevelure ne perd pas vraiment en volume, cela signifie qu'elle continue de se renouveler", a déjà expliqué Stéphane Giacobi, thérapeute capillaire de la Clinique du cheveu à Terrafemina. Au contraire, en cas de perte de volume notoire, c'est que le problème est ailleurs. Une carence, notamment en fer, le stress ou un choc psychologique peuvent être en cause. Dans ce cas-là, consultez votre dermatologue. Une simple prise de sang pourra déceler une carence éventuelle et vous pourrez y remédier.