Dakota Johnson a milité pour sa volonté d'être "un peu sal*pe" en formulant cette assertion controversée mise en avant en guise de critique féministe contre le slut shaming, cette réactionnaire véhémence jugeant la sexualité des femmes.
Le "slut shaming" fustigé par Dakota Johnson "dans son droit à être une catin", selon ses mots volontairement taquins formulés en interview, c'est le fait de juger ou d'insulter une femme sur la simple considération de sa sexualité (supposée), au travers de ses paroles, de ses actes, de son attitude, de ses tenues, de son apparence physique.
Dakota Johnson le dénonce en naked dress, et lorsqu'elle évoque ouvertement sa sexualité, et sa sensualité, plus que jamais assumée. Les Américaines la soutiennent entre deux controverses au sujet de sa liberté sexuelle et de ses tenues sulfureuses.
De son plus ou moins coming out bi il y a deux ans de cela à son style sexy actuel, la comédienne fait de son corps un combat.
Dakota Johnson révèle son corps et ses sous-vêtements d'une tenue sulfureuse à l'autre.
"Il n'y a rien de mal à être une salope, vous savez ?", assert-elle à Vogue. Récemment, elle arborait la naked dress, une robe sulfureuse, de par sa transparence totale. Dévoilant sous-vêtements, et seins.
Si jamais les têtes trop étroites trouvent que Dakota Johnson est « trop sexy », attention, l'actrice n'en a cure, et à US Weekly avec la verve qu'on lui connaît elle répond : « Je m'en fiche complètement. » Elle ajoute : « J'ai eu la chance de porter de magnifiques robes, et je me sens belle dedans, alors je les porte. »
Les internautes entendent ses convictions intimes. D'aucuns célèbrent son statut de sex symbol. On lit également des avis sur l'envergure militante du corps féminin, en outre en cette année où la naked dress arborée par la comédienne s'est vue censurée par le Festival de Cannes. Certaines revues en ligne ont titré sur le droit de Dakota Johnson à afficher librement son corps dans une nation qui est de plus en plus réactionnaire envers la sexualité des femmes. Des voix nécessaires de la mode telles que celles de Harpers Bazaar font l'éloge des fulgurances stylistiques de l'égérie.
La mode est toujours militante.
« Si je trouve une belle robe dans laquelle je me sens à l'aise, bien sûr que j'ai envie de la porter ! Et puis, c'est amusant de porter une robe sexy. Ma mère, l'actrice Melanie Griffith, parlait très ouvertement du corps, ce qui m'a permis de prendre confiance en moi. Elle nous a appris à prendre soin de nos corps, à les aimer, et que nos corps sont beaux », explique-t-elle tel que le relate US Weekly.
« Et je pense que c'est très important pour une jeune fille, car on nous répète sans cesse que nous ne sommes pas assez bien. Et si, dès votre plus jeune âge, la femme que vous admirez le plus ne vous dit pas que vous êtes parfaite, intelligente, spéciale, forte et courageuse, cela peut vraiment vous briser. Il est difficile de réapprendre cet amour plus tard. C’était un immense cadeau qu’elle m’a fait. »
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