On en a "ras le viol", protestent les féministes dans les manifs. Un slogan auquel tient cette femme célébrée pour son acte : elle est venue à la rescousse d'une victime d'agression sexuelle.
"Marguerite a reçu la médaille de la région Île-de-France pour avoir secouru une femme victime d'une tentative de viol", détaille à ce titre Slate.fr dans sa publication très relayée dévoilée en bas de cet article. Marguerite est surnommée la sauveuse du RER C. Elle est venue aider une victime d'agression en pleins transports. Des violences comme il s'en produit tant malheureusement dans les lieux publics au sein du patriarcat.
"Le 16 octobre dernier, un homme a physiquement agressé et tenté de violer une jeune touriste brésilienne de 26 ans, dans le RER C. Marguerite, une passagère présente dans le wagon, s’est interposée pour empêcher à la situation de s’aggraver", développe encore le pureplayer d'actualités et de culture. Dans une vidéo que nous vous encourageons à découvrir ci-contre.
"Je ne comprends pas qu'on puisse regarder quelqu'un se faire violenter en public sans agir", s'attriste Marguerite sur les images de Slate. "J'ai fait ce que devrait faire tout être humain en vérité et rien d'autre".
Loin d'être un fait divers, cet événement en dit long sur la banalité des violences et de la misogynie. Sur la réalité du harcèlement dans les transports soit dit en passant. Aussi, sur ce que les agressions patriarcales engendrent : de l'indifférence.
Heureusement qu'ici, Marguerite, prénom historiquement féministe par un certain hasard, a agi. Et réagi.
Elle a empêché un viol.
Marguerite a sauvé une femme et a reçu une médaille. Son courage est applaudi en ligne et par les autorités.
"Les images qu’elle a filmées avec son téléphone portable ont permis aux autorités d’identifier et de mettre en examen l’agresseur", épilogue Slate. Dans son reportage qui est avant tout une entrevue avec ladite Marguerite, laquelle témoigne. "Après je pense que organiser des wagons pour les femmes exclusivement et pour les hommes serait une régression car j'ai grandi dans la mixité, les filles et les garçons étaient mélangés, ensemble, et je crois que l'on ne doit pas tomber dans ce revers car la France représente la diversité", manifeste-t-elle dans cette prise de parole qui démontre encore une fois des convictions fortes et sororales.
Un exemple de tout ce que Marguerite a pu apporter à la victime, qui a conservé l'anonymat. Une initiative nécessaire il faut le rappeler alors que de trop nombreuses plaintes pour violences et agressions sont classées sans suite. D'où l'impact de cette preuve. Et de cette mise en examen.
C'est dommage qu'il n'en est pas de même pour les si nombreuses victimes de viols au quotidien. Des victimes de viols qui souffrent de l'impunité de leurs agresseurs et de la banalité des violences.