Meghan Markle exacerbe toutes les passions.
D'une part, victime d'une haine en ligne évidente, depuis des années déjà, et sujette à tous les quolibets de la part des aficionados de la famille royale, critiquant ses prétendues malhonnêteté, vulgarité, indignité, mise en lumière permanente... Aux antipodes d'une autre figure royale, Kate Middleton, quant à elle intensément plébiscitée par l'opinion publique.
D'autre part, Meghan Markle fait l'objet d'enquêtes réelles et de controverses beaucoup plus fondées. Par exemple, celle de Vanity Fair, qui, recueillant de multiples témoignages, révèle dans un long article les méthodes de management très controversés de l'ex duchesse. Gérance de son propre podcast, et des employés de cette émission, que de nombreuses voix anonymes désignent comme "toxique", source de démissions, de burn out, de dépressions, d'emprise.
Mais voilà, le plus souvent ce sont des broutilles qui engendrent cette détestation trop banalisée.
Ainsi, alors que Markle est de nouveau au coeur de polémiques, à cause des accusations de plagiat cristallisées autour de son émission lifestyle, Meghan, With Love (la femme d'affaires est accusée d'avoir plagié Pamela Anderson, des blogueuses, et même des comptes Pinterest) c'est une de ses déclarations les plus futiles qui a engendré quantité de réactions...
Meghan Markle épingle toujours la royauté.
Ainsi en pleine interview, à la fois ironique et sincère, auprès de la journaliste américaine de Bloomberg, abondamment suivie sur les réseaux sociaux, Emily Chang, Meghan Markle a confié sans détour ce qui lui a le plus déplu à propos de la vie auprès de la famille royale. Enfin, l'un des nombreux couacs de cette sphère à ses yeux... Et des pressions et obligations, surtout, que ce milieu exige.
Et que retient Meghan Markle ? C'est simple : "Est-ce qu'il y a une obligation liée au fait d'être duchesse qui m'a particulièrement marquée ? Oui : le fait de devoir... Porter des collants. Je dois dire que ça, ce n'est pas du tout moi !", a confié avec un grand sourire l'actrice américaine à son interlocutrice bienveillante. Plus bienveillante que le public, vous vous en doutez.
Qui, malgré l'humour apparent de la comédienne, la fustige avec virulence.
"Elle en fait trop non ?", "Elle est vraiment sérieuse ?", "Je dois dire que je trouve un peu ridicule de prétendre que porter des collants au travail est « inauthentique » ?", "Cette femme a vécu en Grande-Bretagne en tant que duchesse de Sussex moins de deux ans, mais depuis cinq ans, elle n'a plus rien à se reprocher, si ce n'est sa vie royale ! Apparemment, c'est une histoire sans fin !", "quand est-ce qu'elle arrêtera de se plaindre ?", "Chaque fois qu'elle essaie d'être attachante, elle apparaît comme étant encore moins attachante", lit-on en vrac dans cette ribambelle de piques particulièrement acerbes.
Abordant son inconfort à devoir arborer des oripeaux à l'opposé de ses propres goûts vestimentaires, Meghan Markle n'a pas empêché à l'ire des internautes. Une colère beaucoup trop disproportionnée ? En tout cas, l'ex duchesse a d'autres chats à fouetter : Meghan, With Love, subit les pires critiques possibles dans la presse britannique. Le pourtant généreux Guardian, éminence de la culture british, lui a décoché deux étoiles sur cinq, et une critique particulièrement véhémente. Jugeant ainsi ce show dominé par l'actrice "si ridicule qu'il en devient fascinant". Ca donne envie.