Ana de Armas rejoint le mouvement No Bra ou Free Tits avec ces photos sans soutif à retrouver ci-dessous, clichés de paparazzi indiscrets qui font chavirer ses très nombreux aficionados et énerve les réacs. Apparaissant en tenue de sport décontractée, la star est "accusée" par ses haters de ne jamais porter de sous-vêtements.
Et alors ? Pourrait-on leur rétorquer. Mais voilà, très vite, les commentaires sur son absence de soutien-gorge (notamment) ruissellent sur les réseaux sociaux, d'autres fustigeant le caractère vraisemblablement "trop moulant" de sa tenue sportive. Bienvenue dans les années 50.
On parle bien d'une actrice qui apparaît dans une tenue décontractée, tout ce qu'il y a de plus consensuelle, et même pas en naked dress, la robe transparente qui agace les tristes sires.
"Elle ne porte jamais de sous-vêtements ?", "On voit tout là", "Impossible de ne pas constater ce que je vois", "Va mettre un soutif meuf", "C'est si malaisant", "Vulgaire", réagissent par floraisons de réactions exacerbées les internautes.
Mais les clichés à découvrir ci-contre en disent surtout long sur un certain sexisme ordinaire. Très commun concernant les femmes qui osent assumer leur sensualité et sexualité.
Ana de Armas, féministe ? En tout cas, en assumant son corps et ses formes, en négligeant volontiers le soutif, elle semble cligner de l'oeil à un élan néo féministe.
Autrement dit ? Le No Bra, ou Free Tits, aussi bien incarné par l'immortelle Jennifer Aniston (qui revendiquait l'adieu au soutien gorge dès Friends) que par Clara Delevigne.
Whoopie Goldberg en personne défendait la cause dans une toute récente interview, affirmant que cela fait de longues décennies qu'elle abandonné ses armatures : "C'est juste trop inconfortable le soutien gorge ! Je n'en porte pas, voilà tout. Je n'ai pas porté de soutien-gorge en fait ces 50 dernières années, si je dois être honnête...".
"C'est trop inconfortable, et ça ne me dérange pas qu'ils tombent par terre mes seins ! Ils sont à moi"
Sur Terrafemina, Gala, militante féministe, prônant le No Bra comme forme d'émancipation au féminin, nous expliquait : "Cela va bien plus loin que le simple fait de retirer un morceau de tissu de son corps. Le fait de ne pas porter de soutien-gorge, de voir un sein, dérange énormément dans notre société... C'est un geste militant à part entière. Même quand on ne le revendique pas comme tel à la base : ne pas porter de soutien-gorge va à l'encontre des normes actuelles qui veulent que la poitrine soit enfermée, cachée, et qu'on ne voit absolument pas le téton.".