Des organisations s'inquiètent "des pics de recherche en ligne de femmes ukrainiennes pour du sexe"

Mis à jour le 25 Mars 2022 - 11h55
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Publié le 25 Mars 2022 - 11h13
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Des associations s'inquiètent "des pics de recherche en ligne de femmes ukrainiennes pour du sexe"
Des associations s'inquiètent "des pics de recherche en ligne de femmes ukrainiennes pour du sexe"
C'est un effet aussi mésestimé qu'inquiétant de la guerre en Ukraine. Associations et organisations européennes s'alarment aujourd'hui "des pics de recherche en ligne de femmes ukrainiennes pour du sexe" et du trafic d'êtres humains qui en est relatif.
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"Nous sommes très, très concernés par un trafic potentiel d'êtres humains engendré par la guerre en Ukraine". Dans les pages de l'Express, Andrea Salvioni, responsable exécutif au sein du bureau du Représentant spécial et Coordinateur pour la lutte contre la traite des êtres humains de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, s'inquiète des effets trop méconnus mais alarmants de la guerre en Ukraine : les risques de trafic d'êtres humains et d'exploitation sexuelle.

Ainsi selon les "plus hautes instances européennes", relate le journal, comme l'agence européenne de police criminelle Europol, l'on observerait depuis le début de la guerre en Ukraine des pics de recherche en ligne de femmes ukrainiennes pour du sexe, énonce l'OSCE, autrement dit l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

Il y aurait donc un risque sérieux pour les réfugiées concernées d'être exploitées au sein de réseaux de trafic d'êtres humains. "À court terme, les risques les plus élevés concernent le ciblage potentiel des victimes par des criminels sous prétexte de promettre un transport, un logement gratuit, un emploi ou d'autres formes de soutien immédiat", détaille encore Europol.

"Un risque d'être victime de criminels"

"Des agresseurs individuels et opportunistes se font passer pour des bénévoles", prévient Europol, mettant également l'accent sur la présence menaçante de "réseaux criminels spécialisés", prêts à investir les zones frontalières, mais également les centres d'accueil d'hébergement accueillant les réfugiées ukrainiennes.

Le Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil (Greta), relate L'express, alerte quant à lui quant au "risque très élevé pour les mineurs non accompagnés d'être victime de criminels". Un état des lieux des plus alarmants s'il en est. D'autant plus que comme le rapporte encore le site d'investigation Médiapart, via l'AFP, près de 3,5 millions de réfugiés auraient déjà fui l'Ukraine depuis l'invasion russe.

"L'Europe de l'Est a été une région d'origine clef pour des victimes de trafic d'être humains exploitées dans toute l'UE. C'est aussi une région d'origine de membres de nombreux réseaux criminels. La plupart des personnes qui fuient l'Ukraine sont des femmes, des enfants et des personnes vulnérables exposés au risque d'exploitation sexuelle et de travail ainsi que la criminalité forcée et la mendicité", rappelle Médiapart. Glaçant.