






40 lettres en un an.
Des années durant, Taylor Swift s'est retrouvée en proie à une inquiétude intense et quotidienne. Victime d'un harceleur particulièrement tenace, la plus populaire chanteuse au monde a reçu quantité de missives tour à tour dérangeantes et carrément menaçantes. Entre déclarations d'amour, émanant d'un parfait inconnu, et... menaces de viol, et de mort.
Aujourd'hui enfin, on en sait davantage sur les tenants, et les aboutissants de ce drame. Le harceleur en question, natif d'Austin (Texas), se prénomme Eric Swarbrick et a lui-même reconnu, devant un tribunal, être coupable de harcèlement, et de menaces, à l'encontre de la chanteuse américaine et de son producteur. Plus encore, c'est son propre frère qui dévoile des détails jusque là irrévélés.
Par exemple ? Que le coupable semble faire l'objet de ce que l'on appelle : l'érotomanie.
Autrement dit, le fait, névrotique et obsessionnel, de vouer un intérêt particulièrement prononcé envers une personne. Intérêt qui recouvre une vie entière et se traduit par du harcèlement - comme des envois ininterrompus de messages à l'adresse de la personne ciblée. Le plus souvent, le malade atteint de ce trouble psychologique est persuadé que cette attention est réciproque. Après l'étape du désir, et celle de l'attention, se déploie systématiquement celle de la menace...
S'il peut être question d'érotomanie, c'est parce que les propos du frère d'Eric Swarbrik y font écho. Ce dernier y détaille certaines choses à propos du "fan" de 26 ans obsédé par l'interprète de Blank Space.
Comme en rappelant le fait que l'auteur de harcèlement "a envoyé au moins 40 lettres à Swift et à sa maison de disques, menaçant de la tuer, de la violer et de se suicider", tel que le synthétise Entertainment Weekly. Ou encore, que ses missives se comptant par dizaines - plus d'une par mois - contenaient "des exigences violentes et délirantes à l'égard de la musicienne".
Mais surtout, il y révèle cela, sur le plateau d'une émission dédiée aux criminels qui ont sévit aux Etats-Unis : "mon frère ne connaissait pas grand monde. Il parlait de Taylor Swift comme d'une âme sœur. Nous savions qu'il avait besoin d'aide et nous n'avions absolument aucune idée de ce que nous pouvions faire".
Et dans les lettres incriminées, qui furent également adressées au PDG du label entourant Taylor Swift, voilà ce que l'on peut lire : "Je n'hésiterai pas à la tuer, et vous, vos avocats ou la loi n'y ferez rien. Rappelez-vous qui je suis. Je n'aurai qu'un seul objectif en tête : pousser Taylor au suicide"
Cela donne une idée de l'envergure des violences verbales et psychologiques subies.
Le cas de Taylor Swift est inquiétant mais hélas, fait écho à d'autres.
On pense à la malheureuse Natalie Portman, qui se retrouve impuissante face aux récentes décisions de justice émises à Paris. Au tribunal judiciaire de la capitale, a effectivement été jugé le harceleur de la superstar.
Natalie Portman est effectivement et depuis plusieurs mois déjà, la victime d'un homme érotomane, qui l'aurait cyber harcelé, inondé de mails, et ce n'est pas tout : prénommé Philipp, cet harceleur particulièrement obsessif aurait même investi l'entrée de sa propriété parisienne. Finalement, la justice l’a déclaré « érotomane et donc irresponsable pénalement ».
Il voyait en Natalie Portman "la femme de ses rêves".
Deux histoires qui partagent de troublantes similitudes.