





Une magnifique démonstration d'amitié ?
Alors que bien des suppositions - largement nourries par les masculinistes - prétendent que l'amitié hommes/femmes est mission : impossible, une utopie, une illusion, une star du cinéma d'action vient démontrer l'inverse et ce depuis longtemps : Keanu Reeves.
Le rôle titre de John Wick, éternel Néo de la saga Matrix, a toute sa carrière durant prouvé que ses relations professionnelles et sentimentales présageaient d'amitiés fortes avec ses consoeurs du sexe opposé. Sans que se profile la rumeur d'un crush.
On pense naturellement au duo mythique constitué avec Carrie Ann Moss, de nombreuses photos de la promo de Matrix (1999) suggérant l'étendue de leur complicité - grands sourires, regards en coin, off amusés. Mais surtout, à une autre jolie relation : ce qui l'unit à Sandra Bullock, sa partenaire de jeu sur Speed, classique du genre signé par l'ex directeur de la photographie Jan de Bont. Histoire de bus fou où les deux redoublent de complémentarité. Aussi bien à l'écran qu'en dehors.
La preuve ? Reeves et Bullock se retrouveront une décennie plus tard, dans la rom com temporelle Entre deux rives.
Et les voici de nouveau réunis... 30 ans après Speed. Dans un projet très attendu...
Ce sont nos confrères du magazine de cinéma Première qui s'en réjouissent : Keanu Reeves et Sandra Bullock, forts de leur amitié de trois décennies, font de nouveau partager un plateau de tournage, et l'affiche, dans une troisième collaboration prometteuse et très mystérieuse : un "thriller romantique" actuellement en développement qui proposerait un récit "à haute intensité".
Et sur les réseaux sociaux déjà, ça s'emballe, même si l'on ne sait rien de concret de cette aventure.
"C'est le couple le plus glamour", "Ils vont si bien ensemble", "Meilleur duo", "si iconique", redoublent d'enthousiasme les internautes, impatients de découvrir ce retour au sommet du binôme. Qui semble davantage suscité l'adhésion que de nombreux couples "réels" façon Timothée Chalamet/Kylie Jenner. C'est tout à fait normal.
Bullock et Reeves, dont l'alchimie est indéniable, c'est une certaine idée d'un Hollywood à visage humain. Mais aussi des relations entre hommes et femmes. Deux sensibilités, deux trajectoires chamboulées (l'un a connu le décès de son grand ami River Phoenix, l'autre, celui de son époux de longue date), qui représentent aux yeux du public un modèle : apparente gentillesse, honnêteté, aux antipodes de la toxicité, deux fréquentations aux très nombreuses années d'expérience commune ne se souciant jamais des ragots et autres gossips de la presse people.
Et alors que Keanu Reeves a opéré il y a longtemps déjà un furieux come back avec la franchise des John Wick, c'est un retour plus discret mais net qui s'opère pour l'actrice doublement Oscarisée. Bullock signe effectivement ses retrouvailles avec l'industrie au grand bonheur de ses fans, mais sans se faire violence. Ainsi on devrait également la retrouver, si le projet se concrétise, dans le sequel de son film le plus féministe. Un ovni culte et sororal qui à l'instar de Speed émane des glorieuses années 90.
A savoir ? La suite des Ensorceleuses de Griffin Dune. Soit l'histoire de deux sorcières en plein bourbier lorsque le crush violent de l'une d'elles (Nicole Kidman) passe de vie à trépas. Suscitant in extenso quiproquos et péripéties mystiques. C'est une perle des années 90, et une ode aux femmes maléfiques persécutées par les hommes.