Pourquoi aller sur le terrain du sexisme quand il y a tant de choses à lui reprocher sur le plan politique ? C'est la remarque que l'on pourrait faire aux détracteurs de Sydney Sweeney qui noircissent la section commentaire de sa dernière publication sur Instagram. Le 29 novembre, l'actrice révélée par la série Euphoria a publié un carrousel de photos résumant une semaine passée entre amis à fêter Thanksgiving, ou comme elle l'écrit en légende : "friendsgiving week". Les images la montrent en train de boire des shooter, de chanter au karaoké ou encore de danser sur un bateau, bref, la vie normale d'une jeune célébrité de 28 ans. Mais les images qui font le plus réagir sont celles qui arrivent à partir de la 4e photo.
Sur ces images, Sydney Sweeney apparaît à une fête costumée. Son déguisement : le dragon rouge (ou plutôt devrait-on dire la dragonne) dans le dessin animé Shrek. Un costume revisitée de manière très sexy avec un body rouge comme recouvert d'écailles, des ailes dans le dos, des cornes sur la tête, de longs gants rouges parsemées de faux pics et des guêtres rouges façon cuissardes relevées par des talons aiguilles noires. À ses côtés, une personne non identifiée dans un costume intégrale de l'Âne, l'amoureux de la dragonne dans le film.
En commentaires, le sexisme va bon train, certains la qualifiant de "pick me", ce terme anglo-saxon désignant des femmes prête à toute pour attirer l'attention des hommes, d'autres l'accusent de porter une tenue inappropriée à l'évènement.
Depuis le mois de juillet et sa campagne de publicité pour la marque American Eagle, Sydney Sweeney divise. Cette publicité pour des jeans avait été qualifiée de raciste, notamment en raison du jeu de mots "Sydney a de bon gênes" qui s'accompagnait d'un accent mis sur les yeux bleus de l'actrice. De quoi rappeler au souvenir de la doctrine nazi valorisant les personnes blondes aux yeux bleus au détriment des autres. Interrogée sur la polémique, Sweeney avait botté en touche, passant à côte de l'occasion de se défendre d'être raciste. Dans la foulée, son affiliation au parti Républicain de Donald Trump avait été perçu comme la confirmation d'une actrice aux idées politiques discriminatoires. Alors on le répète : pourquoi aller sur le terrain du sexisme quand il y a tant de choses à lui reprocher sur le plan politique ?