Le Voga : c'est quoi ce nouveau sport qui mixe yoga et voguing ?

Publié le Mercredi 29 Juillet 2015
Eddy  Sabeba
Par Eddy Sabeba journaliste
Démonstration de Voga
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Nouvelle discipline à la mode, le Voga, contraction de voguing et yoga mêle les mouvements et la rythmique de cette danse popularisée à la fin des années 1980 par Madonna et les exercices respiratoires de la discipline traditionnelle indienne vieille de 5000 ans.
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Amalgame entre tradition indienne et rythmiques des années 1980, le Voga fait florès depuis quelques mois. Créé par la Britannique Juliet Murrell, le Voga est basée sur la combinaison entre techniques respiratoires propre au Yoga, appelées pranayamas, et mouvements expressifs inspirés du Voguing.

Madonna et pranayamas

Cette danse, popularisée par la vidéo iconique du clip "Vogue" de Madonna, réalisé en 1990 par David Fincher, est apparue à la fin des années 1970 dans la communauté noire et gay new-yorkaise. Elle se caractérise notamment par des poses destinées à moquer celles des mannequins dans les magazines de mode des années 1960, type "Vogue". D'où l'étymologie "Voguing".

Une britannique à l'origine de la discipline

Adepte du Yoga depuis plus de 15 ans, Juliet Murrell a suivi, il y a trois ans, les enseignements de l'ashram Sivananda Amboli, en Inde. "J'ai subitement réalisé que je voulais quelque chose de plus énergique", explique la jeune femme à Closer. Et de poursuivre : "Je me suis dit qu'il y avait une possibilité d'être plus expressif dans la pratique du Yoga". De ce constat est né le Voga.

Plus rythmées que les asanas (postures physiques issues du Yoga), les mouvements de Voguing permettent dans le cadre du Voga, en plus de se détendre et de développer sa souplesse, d'acquérir le sens du rythme, de par les chorégraphies dynamiques sur lesquelles les exercices se font et de tester l'ensemble des limites de son corps en douceur. En effet, la discipline est très complète puisqu'elle fait à la fois travailler l'équilibre, la synchronisation, les abdominaux, les fessiers et la respiration. Les multiples poses s'effectuent de manière assez longues et doivent être tenues afin de travailler les muscles profonds.

Si la sensation d'avoir travaillé est bel et bien présente en fin de séance, elle ne vire pas à la désagréable impression d'être rincé, comme lors de certaines séances de cardio. Il convient néanmoins de penser à soigner la récupération pour éviter les courbatures du lendemain. Mais si le Colette Gym Club avait organisé des sessions en début d'année et que Juliet Murrell était venue présenter son travail à Elephant Paname dans le IIe arrondissement de Paris, peu d'endroits proposent à l'heure actuelle des cours de Voga. Restent les vidéos, nombreuses sur Internet, si vous désirez vous initier à la discipline. On s'y met dès maintenant ?