Marie Portolano va dédier un documentaire aux violences faites aux femmes

Publié le Mardi 04 Janvier 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Marie Portolano va dédier un documentaire aux violences faites aux femmes
Marie Portolano va dédier un documentaire aux violences faites aux femmes
Après son très remarqué "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", Marie Portolano va dédier son prochain documentaire aux violences faites aux femmes.
À lire aussi

"Toutes les femmes ont vécu quelque chose qui a débordé de 'plus' ou 'moins' grave". C'est sur ces mots que la journaliste Marie Portolano a annoncé la réalisation de son prochain documentaire : un film dédié aux violences faites aux femmes. Un projet qu'elle évoque dans les pages du Parisien.

La journaliste de Canal + avait signé l'an dernier pour la quatrième chaîne Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, documentaire fort convoquant une vingtaine de consoeurs journalistes, témoignant du sexisme du milieu, et mettant notamment en cause l'animateur Pierre Ménès, accusé de plusieurs agressions sexuelles.

Son futur documentaire dit-elle, s'intéressera notamment au "blocage" observé lorsqu'il s'agit d'enquêter sur les violences faites aux femmes, qu'elles soient physiques ou psychologiques, fléau pourtant trop banalisé.

Un documentaire engagé

"C'est compliqué d'enquêter sur ce thème. Beaucoup de femmes n'osent pas parler. On va s'intéresser à ce blocage. C'est mon chantier de 2022", développe encore la journaliste et réalisatrice. Un projet ambitieux, pour un documentaire qui promet d'être fort, par une personnalité engagée. Marie Portolano a d'ailleurs été élue Personnalité TV de l'année 2021 par Le Parisien.

Marie Portolano a figuré en décembre dernier aux côtés de figures fortes comme la journaliste Marine Turchi (Mediapart) au sein d'un dossier du magazine Elle intitulé "#MeToo : les nouvelles détectives". "Avec d'autres, elles ont extirpé les récits de violences sexuelles de la rubrique faits divers. Avec une rigueur et une délicatesse à toute épreuve, elles ont su briser l'omerta", affirme le magazine.

Un travail d'investigation nécessaire.