Le film Netflix sur Marilyn Monroe est-il vraiment si dérangeant ?

Publié le Dimanche 04 Septembre 2022
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
11 photos
Lancer le diaporama
Le très attendu "Blonde", qui sera diffusé sur Netflix dès le 28 septembre, fait déjà polémique. Ce film sur la vie de Marylin Monroe serait trop "graphique" selon certains.
À lire aussi

L'un des films les plus attendus de la rentrée est d'ores et déjà entouré d'une aura sulfureuse. Ce Blonde réalisé par Andrew Dominik est l'adaptation du roman éponyme de Joyce Carol Oates et revient sur le destin tragique de Marilyn Monroe, incarnée par l'incontournable Ana de Armas, ex-James Bond Girl.

Seulement voilà, le film serait trop "graphique" pour la plateforme. Une scène de viol, en particulier, les aurait interpelés. Selon Allociné , les dirigeants de Netflix auraient insisté pour que le réalisateur revoie sa copie, notamment son montage. Mais Andrew Dominik n'a pas cédé à cette censure. Conclusion : voilà son long-métrage classé "NC-17", une des plus hautes interdictions possibles aux États-Unis (l'équivalent d'une interdiction aux moins de 18 ans).

L'actrice Ana de Armas s'indigne

Une décision pour le moins hallucinante pour l'actrice Ana de Armas. "Je n'ai pas compris pourquoi cela s'est passé. Je peux vous citer de nombreux films ou séries qui sont bien plus explicites que Blonde. Mais pour bien raconter cette histoire, c'est important de montrer ces moments de la vie de Marilyn qui ont fait d'elle ce qu'elle est devenue. On se devait de l'expliquer", s'indigne-t-elle dans une interview pour le magazine L'Officiel. "Tout le monde au casting savait que l'on allait explorer des endroits inconfortables. Je n'étais pas la seule."

De son côté, Andrew Dominik défend son oeuvre jusqu'au bout. "Si le public n'aime pas, ce n'est pas mon p*tain de problème. Il n'est pas fait pour plaire à tout le monde", avait-il expliqué à ScreenDaily.

Ce film particulièrement attendu sera d'abord présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au festival de Deauville. A voir s'il choquera les festivaliers.