





Adeline Blondieau est plus engagée que jamais.
La comédienne de Sous le soleil, Les filles d'à côté, et Femmes de loi prend régulièrement le parole sur ses réseaux sociaux, notamment l'espace de publications Instagram virales, pour aborder sans filtre son expérience du sexisme, omniprésent dans la sphère médiatique, télévisuelle... Et à travers elle, sa "rencontre" douloureuse avec l'âgisme. Vous savez, ce fléau, cette stigmatisation et myriade de discriminations visant les quadras, quinquas, sexas...
Hommes, mais également femmes, jugées en fonction de leur "date de péremption", c'est à dire : de désirabilité. Il y a 20 ans déjà, Virginie Despentes le dénonçait dans son manifeste King Kong Théorie.
En 2025, Adline Blondieau, qui revendique ses cheveux blancs, le déplore dans une nouvelle interview : "Mes rides, je les ai payées cher !"
Et l'actrice d'étayer ses propos féministes, concernant sa carrière, et ses rencontres avec des machos.
"Je me souviens de ce producteur qui ma fortement conseillé de faire du Botox... A 33 ans seulement !... Et à 40 ans je me suis dit que forcément, je le méritais... Je me suis fait extrêmement peur par rapport à tout ça, à ces injonctions. Mais entre temps j'ai vu tellement de carnage du côté de la chirurgie, je pense que je l'aurais regrettée toute ma vie"
Accablant témoignage d'Adeline Blondieau, qui fait écho à d'autres... Comme une grande partie de ses coups gueules partagés sur Instagram, fédérant de nombreuses paroles militantes. Et mettant en lumière les "femmes invisibles" : quadras, quinquas, sexagénaires.
Dans un autre post Instagram, la comédienne là encore s'exprimait à ce sujet.
Fustigeant : "Mannequin, présentatrice tv, comédienne, métier de l’image. On y apprend à se mettre en valeur à tirer le meilleur partie de son capital « beauté ». guidé par des maquilleurs, coiffeurs, costumiers, directeurs artistique et parfois des chirurgiens esthétiques… On nous éduque a nous regarder comme un instrument de travail à entretenir pour qu’il soit performant le plus longtemps possible".
Une prise de parole salutaire. Et incarnée.
La star de Sous le soleil avait il y a quelques années déjà dénoncé sur France 2 : "On m'a fait comprendre dans le monde du divertissement que j'étais périmée. Je ne me sentais plus désirée, plus aimée dans ce métier. On me demandait de faire de la chirurgie esthétique... Alors peut-être que je la méritais mais en tout cas ça me faisait horriblement peur !"
"Ne suis-je qu'un produit esthétique ? Avec une date de péremption ? J'ai senti cette pression à partir de 30 ans. Le regard scrutateur de la production pour traquer la ride, le signe du vieillissement. Je ne me sentais pas concernée, les rides font partie de la vie !"