Les poils font-ils leur grand retour ?
Rien n’est moins sûr et, pourtant, la dernière création en date de SKIMS, la marque de Kim Kardashian, interpelle. Et pour cause, il s’agit de strings ficelle agrémentés de faux poils pubiens. Les produits existent en divers coloris, mais aussi avec différentes textures de poils : bouclés, lisses ou frisés. il y en a pour tous les goûts.
Pour la modique somme de 42 euros, vous pouvez alors vous achetez ce sous-vêtement qui possède les poils que vous avez passé des heures à essayer d'enlever. Car si derrière cette initiative certains y voient une façon de redorer l’image du “full bush”, un phénomène amorcé par la Gen Z qui tend à se détacher des diktats de beauté. D’autres voient tout bonnement une nouvelle façon de se faire de l’argent sur le dos des femmes.
Qu’on se le dise, cette idée n’a rien de féministe mais montre plutôt une nouvelle manière de capitaliser sur le corps des femmes. En août dernier, la marque faisait déjà polémique en proposant des gaines à porter la nuit pour soi-disant sculpter son visage. Une stratégie marketing qui est loin d’être récente et qui, comme pour beaucoup d'autres marques, table sur les multiples insécurités des femmes quitte à en créer de nouvelles.
Et c'est encore plus flagrant dans le cas de ces strings "poilus", comme le fait remarquer le commentaire d'une internaute sur le réseau social X, relayé par le compte engagé @adelphitefrance : “La capitalisme a convaincu les femmes que leurs poils n’étaient pas naturels juste pour leur vendre des produits d’épilation… et maintenant, ils essaient de leur vendre une version artificielle de ces mêmes poils”.
De quoi en indigner beaucoup : “On souffle”, “J'espère que c'est une mauvaise blague générée par IA. On peut rêver, hein, on sait que le capitalisme en est capable”, “L’enfer”, “Je ne sais même pas quoi dire”, “Le monde à l’envers”.
Et, pourtant, tout porte à croire que ça fonctionne puisque tous les modèles sont actuellement sold-out sur le site américain de la marque.
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