Pourquoi vous allez (peut-être) faire un bébé le soir du Nouvel An

Publié le Vendredi 30 Décembre 2016
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard Journaliste
Le 31 décembre est une nuit féconde
Le 31 décembre est une nuit féconde
Jour de festivité phare de l'année, le 31 décembre est aussi celui où, grisés par les bulles et les cotillons, on a le plus de chance de faire un bébé d'après les statistiques.
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La Saint-Sylvestre est une nuit bien féconde. En effet, d'après l'Institut National d'études démographiques (INED), c'est ce jour-là, et plus précisément au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier, que les couples font le plus l'amour. Pour preuve, tous les ans, le 23 septembre, soit environ 9 mois plus tard, les maternités françaises connaissent un pic de naissances supérieur à n'importe quel autre jour de l'année.

Pourquoi le 23 septembre ? Parce que, selon les chercheurs, la durée moyenne d'une grossesse est de 265 jours (8 mois et 3 semaines environ). Ces naissances, nombreuses ce jour-là, correspondent donc à une conception datant du 1er janvier.

Des rapports sexuels accrus et non protégés

Une hausse de l'activité sexuelle annuelle, attisée par le champagne, le baiser sous le houx et la jovialité, conduisant plus fréquemment à des rapports non protégés comme le prouvent les statistiques de l'IVG marquant une nette hausse de conception la nuit du réveillon du jour de l'an.

Si vous êtes en couple et que vous désirez un bébé, il est donc fort probable que vous le conceviez durant votre soirée de la Saint-Sylvestre, comme de nombreux autres futurs parents de l'hexagone. A l'inverse, si vous ne souhaitez pas tomber enceinte, veillez à bien vous protéger !

Septembre n'a pas toujours été le mois accusant le plus de naissances annuel, jusque dans les années 70, c'était davantage au mois de mai, que les jeunes mamans accouchaient. Un mois qu'elles semblent d'ailleurs préférer puisque, toujours d'après l'étude de l'INED, 27% des Françaises préféreraient accoucher en mai contre 2% en septembre.