Kim Kardashian casse régulièrement Internet.
C'est même devenu sa marque de fabrique. La star de télé réalité la plus médiatisée au monde enchaîne campagnes l'érigeant en supra diva et selfies sulfureux en tenue épurée pour le plus grand plaisir de ses centaines de millions de fans. Vit-elle pour les caméras ou sont-ce plutôt les caméras qui vivent pour Kim K ?
Toujours est-il que la toute nouvelle collab entre sa propre marque, SKIMS, et la prestigieuse griffe Roberto Cavalli, fait déjà grand bruit. Fruit de ce featuring, une ligne de maillots de bain forcément glamour, à l'image des courbes surnaturelles de l'influenceuse planétaire. Et surtout : de toutes nouvelles photos de la Kardashian en cheffe, plus sexy que jamais, dans un maillot hyper décolleté.
Série de photos fiévreuses, glamour... Et naturellement : controversée. La raison ? Ces clichés où elle apparaît méconnaissable scandalisent...
Comme toujours égérie de sa marque, Kim K clive.
"Elle est méconnaissable", "Okay donc tout a été généré par intelligence artificielle c'est ça ?", "On en peut plus de voir cette femme être mise en lumière", "Tout a été Photoshoppé c'est pas possible", grincent ainsi les milliers d'internautes commentant en masse ces photos faisant office de promotion internationale. Les haters de la superstar sont comme toujours bien présents...
Des réactions légitimes ou hyper sexistes de la part des internautes virulents ?
Il y a de quoi faire débattre !
Si Kim K énerve par son omniprésence médiatique absolue, son cas reste le meilleur qui soit pour aborder les contradictions et paradoxes qui obsèdent une bonne partie du net, et des féministes, ces derniers mois. En vrac, l'équation impossible ou non entre "superficialité" apparente et source d'inspiration pour les femmes (comme ont pu l'être quantité de popstars inaccessibles dans les années 90 et 2000), hyper sexualisation exacerbée - dont les Kardashian demeurent les emblèmes définitifs - et engagement (Kim K s'est indignée des récentes décisions politiques américaines), pouvoir et sensualité assumée...
Regard masculin libidineux, et féminité indépendante et influente...
Le tout encombré dans le cas présent d'accusations de retouches photographiques qui renvoient autant au règne de l'IA qu'aux problèmes engendrés par la pub et les féminins concernant l'objectification du corps des femmes et ses diktats de beauté... Un gouffre sans fin de questions et de débats.