Jennifer Aniston victime d'un affolant "Botox shaming".
Suite à une séance photos exceptionnelle de Vanity Fair, qui lui accorde carrément sa Une de septembre prochain, la superstar de Friends se voit taillée de toutes parts par ses fans ces derniers jours. La raison ? Son physique, tout simplement. Quand on a des amis comme ça, pas besoin d'ennemis.
Plus précisément, des centaines d'internautes fustigent ces clichés jugés "trop Photoshopés" et globalement, s'en prennent à la silhouette de l'actrice américaine. Et dénoncent à force remarques déplacées son usage considéré comme "excessif" de Botox.
Sous les critiques, on ne peut qu'envisager malheureusement un phénomène bien connu qui en vérité s'exprime tous les jours sans grande ambiguïté : le Botox shaming. Soit le fait d'abondamment commenter le visage d'une femme sous prétexte d'épingler son recours à la chirurgie esthétique.
En France, Audrey Fleurot elle aussi en est victime...
Pauvre Jenny.
Ils se multiplient, les excès de malveillance à son égard ces derniers jours, en ligne : « Tellement surfaite et trop de produits de comblement », « Je l'adore, mais c'est complètement factice ces photos. », « Elle était si belle. Pourquoi tout ce Botox ? », « Elle a ruiné son visage. », « Je l'adore, mais elle a commencé à se faire du mal bien trop tôt", lit-on sur le compte Instagram de Vanity Fair.
Et les internautes de redoubler de virulence, sur la page de la plus fashion des revues culturelles : "Ce n'était pas nécessaire. Je connais beaucoup de personnes de son âge et plus qui n'ont pas ce genre de problèmes de peau du visage parce qu'elles n'ont pas eu recours aux produits de comblement."
D'aucuns comparent même la comédienne à Derek Zoolander, à savoir, l'égérie fashion hyper "dumb" aux mimiques ridicules, incarné il y a 25 ans par Ben Stiller dans la comédie du même nom. Un vrai hit outre atlantique question gaudriole mais surtout, une analogie peu flatteuse.
Le Botox shaming peut s'envisager comme une critique des pressions faites aux femmes, tel le recours systématique à la chirurgie esthétique au sein de l'industrie hollywoodienne. Mais en vérité, c'est surtout une énième manière de juger (et jauger) le physique de la moitié de l'humanité.
Du pur body shaming, en somme.