Valérie Lemercier célèbre sa sensualité sur ces photos de Madame Figaro où elle se révèle nue, dans un bain moussant.
Des clichés audacieux qui iconisent la comédienne drôlatique, sexy et épanouie. Valérie Lemercier est le fil rouge d'un numéro que Madame Figaro décrit telle un éloge aux féminités qui bousculent les lignes. Les à côté de stéréotypes hégémoniques, qui s'inscrivent en dehors des normes et des injonctions imposées.
"On la retrouve toujours décalée, créative et... ultraféminine ! Beauté spéciale, Valérie Lemercier.", scande effectivement Madame Figaro en guise de malicieuse exergue dans cette ode aux beautés différentes et singulières que constitue le dernier numéro du magazine. Sur le papier glacé, Valérie Lemercier aligne les poses tour à tour cocasses et sensuelles.
Dont ces clichés façon "boudoir".
Valérie Lemercier assume son corps et son âge.
"Ça ne sert à rien de cacher son âge, surtout de nos jours, mais j’avoue que celles qui clament “C’est trop bien de vieillir, je me suis jamais sentie aussi bien” m’énervent un peu. Si on me disait qu’il existe un médicament pour rester jeune, je le prendrais. J’avais un petit goitre que j’ai fait liposucer il y a longtemps. Si j’avais su, je l’aurais même fait plus tôt. Je pourrais même passer au lifting, surtout pour le cou", déclare-t-elle dans la longue interview que Madame Figaro lui consacre.
Et d'une photo à l'autre, elle apparaît ainsi nue, dans une baignoire, dans une photo en couleurs, intronisée en couverture, et un cliché en noir et blanc, à retrouver sur cette page. Elle valorise aussi les styles incarnés et fantaisistes, en adéquation avec sa personnalité excentrique.
"L'actrice aux trois Césars et trois Molières a joyeusement mis en scène ce numéro Spécial beauté, qu’elle a voulu à son image. ", détaille encore Madame Figaro.
Lors d'une interview accordée à Gala en 2021, elle confiait avoir subi de nombreuses critiques et insultes sur son physique. On se dit que poser ainsi en tenue d'Eve ou en apparats glamour est une façon de s'émanciper de ce sexisme ordinaire.
"Je n’étais vraiment pas du tout la belle fille de l’école. Je l’ai même entendu d’une de mes tantes, qui m’a dit en face que je n’étais pas jolie du tout. Comme le corps, ça allait à peu près, j’entendais, à l’école : ’Avec un oreiller sur la tête, ça ira !’. C’était humiliant, mais je me disais que j’allais avoir autre chose pour vivre", racontait-elle.
"Quand j’ai commencé mon métier, on a parlé de ce physique. J’ai reçu des lettres : ’la chirurgie esthétique, c’est pas fait pour les chiens ! (...) Quand je suis allée à 'Nulle part ailleurs' (Canal+) pour la première fois, on m’a demandé ce que ça me faisait d’avoir un physique pareil. J’ai quand même entendu souvent des trucs de ce genre. Après, les choses ont changé".