Pourquoi les célébrations de la tenniswoman Sara Bejlek avec son père dérangent tant

Publié le Jeudi 01 Septembre 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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Accolade, baiser, "tapote" sur les fesses... Le moins que l'on puisse dire c'est que les célébrations de la jeune tenniswoman tchèque Sara Bejlek avec son père à l'US Open ont créé le malaise.
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Parfois, la qualité d'une compétition sportive est éclipsée par une séquence extérieure aux aptitudes et exploits. C'est ce que l'on a pu précisément observer lors de l'actuel US Open, dans le cadre d'un match opposant la tenniswoman tchèque Sara Bejlek à la joueuse britannique Heather Watson. La championne de seize ans seulement a effectivement célébré son jeu avec son père, Jaroslav Bejlek. Mais d'une curieuse manière.

Accolade, baiser, "tapotes" sur les fesses de façon répétée... Les gestes privilégiés n'ont pas échappé aux spectateurs et aux internautes - ces images ayant été largement diffusés sur les réseaux sociaux et par les médias sportifs. Des attitudes pour le moins "déplacées" qui ont fait grincer des dents.

D'aucuns emploient un terme précis afin de désigner cette célébration : "malsain".

Des images qui ont beaucoup fait réagir

Des gestes considérés par une bonne partie de l'opinion comme "au-delà de l'inapproprié", relève The Independent. "Il n'y a absolument aucune raison de toucher les fesses d'une fille de 16 ans comme ça", "C'est plus qu'inapproprié. Au fur et à mesure que la vidéo progresse, c'est de pire en pire", ont commenté certains.

D'autres internautes cependant ont contesté, relève le média sportif Tennis World : "Note à ceux qui en ont besoin : il est tout à fait normal d'étreindre quelqu'un et de garder vos bras/mains sur la zone de ses épaules", "Parfaitement normal dans certaines cultures et certains foyers. On voit ce que l'on veut voir", a-t-on pu lire.

Et la principale concernée alors ? Elle s'est expliquée face à la polémique : "Je peux comprendre que ça ait pu choquer certaines personnes et on a en discuté en équipe. Mon père est mon père et il le restera toute sa vie. Si quelque chose comme ça se passe en République Tchèque, personne ne trouvera rien à y redire. Mais là, on est aux États-Unis et ça fait polémique... Mais cela n'arrivera plus".