Valérie Trierweiler est la Française qui a le plus marqué 2012© Bernard Patrick/ABACA
Nathalie Kosciusko-Morizet, Cécile Duflot, Anne-Sophie Lapix, Audrey Pulvar, Clémentine Autain, Lou Doillon, Camille Muffat, Valérie Trierweiler, Céline Dumerc, Shy’m, Les Femen et Najat Vallaud-Belkacem. Laquelle de ces douze personnalités a le plus marqué 2012 ? Nous avons posé la question à nos lectrices et, en quelques jours, elles ont été plus de 2000 (2122) à s’exprimer, hissant nettement en tête du classement quatre femmes d’horizons totalement différents.
Au pied du podium, avec 12,9% des votes, Najat Vallaud-Belkacem, révélation politique 2012 qui, à 35 ans à peine, est parvenue en quelques mois de lutte pour les Droits des femmes, à conquérir le cœur des Français. Plus étonnant, nos lectrices ont placé la chanteuse Shy’m en troisième position de ce classement (avec 15,5% des voix). Prix de l’« artiste féminine francophone de l'année » aux NRJ Music Awards, apparition dans un bustier Sorbier très osé, participation aux Enfoirés et rôle de juré dans la très regardée deuxième saison de « Danse avec les stars », 2012 aura clairement été l’année de Shy’m.
En seconde position (avec 18,2% des votes), frôlant de très près la première place, c’est la nageuse Camille Muffat qui a retenu l’attention de nos lectrices en 2012. Véritable révélation des Jeux Olympiques, Muffat et ses trois médailles resteront dans les mémoires pour longtemps. Une couverture de Paris Match et un record du monde plus tard, la nouvelle héroïne nationale reste incontestablement l’une des personnalités qui auront marqué de leur empreinte l’année écoulée.
Et c’est donc la Première dame, Valérie Trierweiler, qui se hisse en tête de ce classement avec 18,4% des votes. Élection présidentielle oblige, le nom de celle qui, en 2011, était quasiment inconnue des Français aura effectivement résonné plus qu’un autre. Sortie malgré elle de l’ombre en octobre 2011 par l’Express et l’« affaire Claude Guéant », la compagne de François Hollande, candidat à l’élection présidentielle, devient alors Valérie Trierweiler. En mars, l’« atout charme de François Hollande » fait la Une de son propre journal, Paris Match, avec lequel elle collabore depuis vingt ans. La machine médiatique est alors lancée, et ne cesse de mettre en avant celle qui devrait, selon toute vraisemblance, remplacer Carla Bruni-Sarkozy dans le rôle d’hôtesse élyséenne.
Après la victoire de son compagnon, celle qui envisagea un temps de se faire appeler « Première journaliste de France » appelle ses confrères au respect de sa vie privée. Las, c’est elle-même, après ce qui est sans doute le tweet français le plus célèbre de l’Histoire, qui met le feu aux poudres. De juin à octobre, la presse fait alors ses choux gras du « trio amoureux » Hollande-Trierweiler-Royal. Photos en maillot de bain, attaques en justice, marionnette hystérique aux guignols, publications de romans à la pelle, révélations familiales… La guerre que se livrent les médias et la Première dame est âpre. En octobre, seul un Français sur trois a une opinion favorable de celle qui partage la vie du président.
Si depuis, les deux camps ont rangé leurs armes, et que la Première dame admet se sentir enfin « à sa place » à l’Élysée, nos lectrices ne s’y sont pas trompées en élisant Valérie Trierweiler comme la femme qui aura le plus marqué cette année 2012.
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