Photos : "J'ai été élevé là-dedans, c'était très dur !" : ces hommes auteurs de violences conjugales témoignent dans un groupe de parole "pour avancer"

"J'ai été élevé là-dedans, c'était très dur !" : ces hommes auteurs de violences conjugales témoignent dans un groupe de parole "pour avancer"

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"J'ai été élevé là-dedans, c'était très dur !" : ces hommes auteurs de violences conjugales témoignent dans un groupe de parole "pour avancer"

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Dédier des groupes de paroles aux auteurs de violences conjugales ? C'est l'une des initiatives pensées en France pour mieux traiter cette violence masculine, et patriarcale. Konbini nous y plonge dans ce reportage...

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Faut-il prendre en charge les hommes violents ? Ca, c'est ce que se demande un reportage inédit de Konbini, qui nous plonge au sein d'un des Centres de Prise en Charge des Auteurs (CPCA), lieux dont le dispositif est limpide : accueillir la parole des auteurs de violences.

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Des auteurs de violences conjugales notamment, pour mieux traiter cette violence, par l'introspection, l'écoute et la prise de conscience. Des cercles de parole façon Je verrai toujours vos visages, et qui ont fait l'objet d'un livre passionnant de Mathieu Palain, Nos pères, nos frères, nos amis (le titre est une référence à une citation fameuse d'Adèle Haenel). Et si ces protocoles restent imparfaits, ils rendent compte d'une certaine culture patriarcale, illustrée de la manière la plus frontale : la culture de la violence.

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"J'ai vraiment grandi dans la violence. Il y avait souvent bagarre", témoigne ainsi un auteur de violences conjugales, qui comme ses voisins de chaise, a accepté de participer à ces cercles de parole... En France, énonce encore Konbini, auteur de violences sur trois récidive. D'où l'importance de prendre en compte ces trajectoires.

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""J'ai grandi dans un milieu très dur, parce qu'en fait j'étais l'aîné de la famille. Il fallait que je sois toujours plus dur, comme le souhaitait mon père", entend-t-on encore dans ce reportage édifiant de la part d'un auteur de violences. "C'est comme ça qu'un garçon devait être"