"Un acte de rébellion féministe !" : l'actrice de cette série américaine hyper culte des années 2010 est partie du show avec fracas pour une (très bonne) raison
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"Un acte de rébellion féministe !" : l'actrice de cette série américaine hyper culte des années 2010 est partie avec fracas pour une (très bonne) raison
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La lutte féministe s'étend jusqu'aux plateaux de tournage. C'est ce que démontre avec éclat Nina Dobrev. La jeune comédienne est l'une des révélations de la série The Vampire Diaries, imaginée par Kevin Williamson (Dawson, Scream), et pour ainsi dire l'un des shows les plus cultes (bien que cheesy) des années 2010. Et qu'a donc fait cette actrice pour faire entendre sa voix ? C'est simple : se sachant beaucoup moins bien payée que ses confrères masculins, elle a décidé... De quitter la série !
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Et oui, tout simplement. C'est à cause de ce phénomène que nous connaissons tout autant, les inégalités salariales, que Nina Dobrev a dit : ciao. Un acte de rébellion féministe ou, tout simplement, une juste réaction à un paysage hollywoodien qui ne chérit guère ses actrices. Dans une société qui fait de même avec la moitié de la population...
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Et aujourd'hui c'est dans un livre exceptionnel, The Vampire Diaries : A Oral Story, qu'elle relate tout. Et dénonce auprès de son autrice : "C'était un peu délicat, car mon contrat ne prévoyait que le rôle d'Elena, alors que j'incarnais plusieurs personnages dans The Vampire Diaries en vérité (Elena, mais également son sosie), ce qui doublait ma charge de travail. Je devais être sur le plateau deux fois plus longtemps et mémoriser deux fois plus de répliques... Je voulais incarner Katherine, mais je voulais être rémunérée équitablement pour cela et je voulais être l'égale des garçons."
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Comme l'atteste la gazette indispensable de l'actualité hollywoodienne, E ! News, l'actrice n'a jamais reçu le même salaire que ses co-stars Paul Wesley et Ian Somerhalder. A temps de visibilité égale à l'écran, et charge de travail multipliée. Et cela ne s'arrête pas là, car, comme on le devine, ces inégalités salariales, qui alimentent en retour les inégalités professionnelles, et les discriminations sexistes, visaient toutes les comédiennes d'une série qui pourtant n'en manque pas. "En fait, Candice King et Kat Graham ont été confrontées aux mêmes inégalités salariales, et celles-ci remontaient carrément jusqu'à la diffusion pilote".