Beautifulpeople.com : le site où recruter des gens beaux
Recruter de beaux employés, voilà ce que propose désormais aux entreprises le site de rencontres Beautifulpeople.com, qui propose depuis juin des offres d’emploi à ses membres.
Ainsi, les entreprises ont la possibilité de recruter l’une des 750 000 « belles » personnes inscrites sur le site. Lancé en 2002, le site de rencontres Beautifulpeople.com est, comme son nom l'indique, « réservé » à celles et ceux qui ont un physique avantageux. Pour pouvoir vous inscrire, il faut d'abord que les membres vous jugent suffisamment attirant, car il n'est question d’accepter les moches.
« Un employeur honnête vous dira que ça paye d’embaucher des personnes jolies, explique Greg Hodge, le directeur de Beautifulpeople.com au Telegraph. Les personnes attirantes font une meilleure impression sur les clients, remportent plus d’affaires et gagnent mieux leur vie ».
Le profil type des membres Beautifulpeople.com ? Beaux, « bien payés et heureux dans leur travail », détaille Greg Hodge, avant de poursuivre : « Mais pour ceux qui ne le sont pas, leur donner accès à des employeurs potentiels est un plus dans leur abonnement, spécialement en ces temps de crise économique ». Chaque annonce sera filtrée afin d'éviter que « des cinglés viennent leur faire de l’œil », assure-t-il.
Et si ce concept à caractère clairement discriminatoire (qui n'est pas sans rappeler la polémique Abercrombie & Fitch) ne fait pas l'unanimité, du côté des entreprises, l'initiative est attirante : « Recruter des agents immobiliers avec BeautifulPeople est assez logique, ce n'est pas un secret de dire que les agents dotés d'un physique attirant ont un avantage sur les autres et sont souvent mieux reçus par les clients », confie au Telegraph le PDG d'une agence immobilière de Los Angeles, fraîchement inscrit.
Une mère envisage même de recruter une baby-sitter pour son jeune fils via Beautifulpeople.com car il « obéit plus facilement aux personnes qui sont jolies », affirme-t-elle. D'ailleurs, elle est certaine de ne pas être la seule « à penser qu'une nourrice mince et en forme est plus à même de s’occuper correctement d’un enfant un peu agité ».
Elodie Cohen Solal
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