Les 8 stades (infernaux) de la gueule de bois

Publié le Jeudi 01 Janvier 2015
Les 8 stades (infernaux) de la gueule de bois
Les 8 stades (infernaux) de la gueule de bois
Le problème avec les bonnes soirées, c'est qu'elles sont parfois trop arrosées. Le lendemain, on se sent tellement mal qu'on serait prêtes à jurer qu'on ne nous y reprendra plus... jamais. L'avenir nous le dira mais, pour l'heure, la priorité, c'est de survivre à cette longue, très longue journée de gueule de bois qui nous attend.
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Vous avez bu quelques verres de trop hier soir ? Rassurez-vous, vous n'êtes sûrement pas la seule. Heureusement, suite à une véritable enquête de terrain, la rédaction vous livre les 8 (horribles) stades par lesquels vous allez devoir passer :

1 - Le réveil faussement « frais »

Après avoir peiné à vous extirper du lit, vous vous contentez en guise de petite déj' d'eau tiède avec du citron, car c'est tout ce que vous êtes capable d'avaler. L'odeur du café vous flanque la nausée et, en terme de nourriture, rien ne passe. La douche, le brossage de dents et le démaquillage vous donnent une sensation de fraîcheur (éphémère) et, vous vous dites qu'avec tout ce que vous avez bu la veille, vous ne vous en sortez pas trop mal. Attendez quand même quelques heures avant de crier victoire, la journée ne fait que commencer.

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2 - Le malaise de 11 heures

Relents de Vodka, transpiration excessive, vertiges... La phase 2 est douloureuse, d'autant qu'il n'est que 11 heures du matin. Le café ne passant toujours pas, vous optez pour un Ice-tea ou une tisane. Et un bon Doliprane.


3 - La grosse dalle de midi

Celle-ci peut même poindre dès 11h30 heures. Et là, nulle volonté de manger sain, seul le gras est de rigueur pour vous remplir la panse. Vous croyez (à tort) que le fast-food est votre meilleur ami sachant pourtant qu'un plat de pâtes ou de riz nature serait nettement plus utile pour vous remettre sur pied. Résultat : vous ne faites qu’accélérer votre chute vers les phases n°4 et 5.

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4 - La redescente

A peine vous remettez-vous de votre déjeuner qui vous semblait si revigorant que vous voilà prise de maux de ventre assortis de nausées et de bouffées de chaleur. Ca y est, vous entamez la phase de redescente. Comprenez par là que, jusqu'alors, vous étiez toujours bourrée. Buvez de l'eau, encore et encore. Et attendez que ça passe.

5 - L'appel de la sieste

Paupières qui tirent, tête et ventre lourds, l'heure est venue d'aller faire la sieste. Si vous ne travaillez pas (et on vous le souhaite), ne luttez pas, elle ne peut que vous faire du bien et gratter une heure ou deux sur votre marathon « gueule de bois ». Pour celles qui bossent, vous pouvez toujours suivre la règle des trois minutes en vous échappant aux toilettes du bureau et en fermant les yeux pendant ce bref instant. Misez aussi sur un comprimé de vitamine C.

6 - La migraine de 16 heures

Vous pensiez sortir de cette phase de repos fraîche comme la rosée du matin ? Hélas, c'est le corps moite et la tête envahie d'une violente migraine que vous reprendrez le cours de votre journée. Buvez de l'eau ou du thé (et reprenez un cachet), et dites-vous que vous avez fait le plus dur.

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7 - La méga patate

Une énergie soudaine remplace vos souffrances du jour. Vous vous sentez en pleine résurrection. Retour sous la douche, brin de ménage, élaboration d'un dîner sain et coups de fil aux proches laissés sans nouvelles depuis que vous les avez quitté au petit jour, légèrement titubante.

8 - La déprime

Vers 22 heures, votre entrain laisse place à un gros coup de cafard. C'est le blues post-cuite. Pleurez un coup si nécessaire et surtout ne tardez pas à aller vous mettre au lit. A votre réveil, demain matin, votre gueule de bois ne sera plus qu'un lointain souvenir.


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