Environ 20% des femmes porteuses de prothèses mammaires défectueuses PIP se sont fait retirer leurs implants conformément à la recommandation faite par le gouvernement en décembre dernier, selon les chiffres publiés mercredi par les autorités sanitaires françaises. « Il y a déjà au moins 5 000 femmes françaises qui n'ont plus de prothèses PIP sur environ 30 000 porteuses » à l'origine, a précisé Dominique Maraninchi, le directeur général l’Afssaps, à l’issue d’un comité de suivi sur le scandale PIP.
Fin février, un bilan avait établi 1 986 cas de ruptures constatées sur des prothèses PIP. Pour la moitié, il s’agissait d’implants récents de moins de cinq ans, un chiffre qualifié d’ « anormal » par M. Maraninchi, qui y voit la confirmation de la « mauvaise qualité » des implants remplis avec du gel de silicone non conforme. Le retrait à titre préventif, sans rupture constatée, a concerné 3 031 femmes à la fin février, soit 2 154 de plus que fin janvier, date de mise en place de la procédure d’explantation.
Élodie Vergelati
Avec AFP
Crédit photo : AFP
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