David Beckham...
Meilleur pied droit d'Angleterre, icône mancunienne des 90s, égérie slips emblématique, véritable idole au sein de la communauté LGBTQ, tendre moitié de la Spice Girl la plus huppée, et... Grand nom malgré lui d'un film qui fut, plus qu'un succès surprise au box office, un véritable phénomène culturel dans les années 2000 : Joue-la comme Beckham !
Un feel good movie qui en mettant en scène une histoire de sororité et d'ascension sur la pelouse a influencé une génération entière de footballeuses professionnelles. L'un des rares films à mettre en scène le foot féminin, sous l'égide de sensations pop (Keira Knightley) et d'un regard très singulier, celui de sa cinéaste, Gurinder Chadha, britannique d'origine indienne. Et bien ce film culte va enfin avoir droit... A sa suite !
22 ans plus tard...
Keira Knightley de retour sur le gazon ?
La cinéaste du premier opus finalise actuellement le scénario de cette inattendue suite, plus de 20 ans après le mégasuccès (76 millions de dollars au box-office) de l'original. Et à Deadline, elle explique qu'une bonne partie du casting originel devrait effectivement être de la partie. On sait encore peu de choses sur l'écriture en question, mais on s'imagine qu'elle prendra en compte des décennies d'évolution - du jeu, et du regard du public - concernant le foot féminin.
A l'heure où d'autres icônes du ballon rond ont vu le jour - comme Megan Rapinoe. On a hâte en tout cas de voir advenir ce projet qui a notamment pour but (c'est le cas de le dire) de "poursuivre l'héritage que nous avons contribué à créer pour le football féminin", assène avec éloquence Gurinder Chadha au journal.
Pour comprendre pourquoi ce projet fédère déjà les foules, à en croire les réactions sur les réseaux sociaux, il faut en revenir au phénomène que fut le premier opus. Dans une interview à retrouver au sein du dernier So Foot, dédié à David Beckham, la cinéaste insiste sur l'influence qu'a eu le film sur des générations de sportives émérites - assertion confirmée dans un encart par l'une d'entre elles, le Ballon d'or Ada Hegerberg, qui est une grande fan du film.
Elle explique aussi avoir choisi David Beckham pour sa popularité tout naturellement, son statut de star omniprésente (bien que controversée chez les footeux) à l'époque, pour son lien évident au phénomène girl power... Spice girl oblige. Mais aussi, pour la passion qu'il suscite auprès de la communauté homosexuelle, son image progressiste, bien que mâtinée de clichés gentiment bad boy.
Keira Knightley a suivi un véritable entraînement auprès de footballeuses professionnelles dans le cadre de ce film. La réalisatrice, d'origine indienne, regrette cependant une chose : que les scènes d'amour, notamment celles qui mettent en scène le personnage de Keira, une femme lesbienne, se soient vues, sans grande surprise, censurées en Inde...