Et c'est justement ce sur quoi a décidé d'alerter le député Renaissance Bruno Studer en proposant une loi visant à encadrer ce phénomène, loi soutenue par ses collègues Aurore Bergé et Éric Poulliat
Mais également, inscrire dans la loi une association directe entre l'exercice du droit à l'image de l'enfant mineur et un "accord commun" entre les deux parents. Accord qui engendrerait en cas de désaccord la possibilité d'interdire à l'un des parents "de publier ou diffuser tout contenu sans l'autorisation de l'autre parent"...
Pourquoi agir ? Car cette pratique est bien trop systématique sur les réseaux sociaux. Bruno Studer s'alarme : "Un enfant, en moyenne apparaît sur 1300 photographies publiées en ligne avant l'âge de ses 13 ans, sur ses comptes propres, ceux de ses parents ou de ses proches".
"Même s'il ne s'agit pas de tout dramatiser, il faut avoir conscience de ce qui peut arriver à une photo quand on la poste, notamment quand on met en scène un enfant"