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Rien que ça : en Caroline du Sud, on souhaite la peine de mort aux femmes qui avortent

Depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement l'an dernier, la répression anti-IVG ne cesse pas outre-atlantique. Et plus encore, on constate une banalisation des prises de position anti-avortement, comme des mesures les plus extrêmes.

Depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement l'an dernier, la répression anti-IVG ne cesse pas outre-atlantique. Et plus encore, on constate une banalisation des prises de position anti-avortement, comme des mesures les plus extrêmes.

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© Abaca
Rien que ça : en Caroline du Sud, on souhaite la peine de mort aux femmes qui avortent
Rien que ça : en Caroline du Sud, on souhaite la peine de mort aux femmes qui avortent

Depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement l'an dernier, la répression anti-IVG ne cesse pas outre-atlantique. Et plus encore, on constate une banalisation des prises de position anti-avortement, comme des mesures les plus extrêmes.

On pense à la Caroline du Sud, qui en 2022 déployait une proposition de loi afin de rendre illégale "toute diffusion d'informations à propos de l'IVG", sur le web notamment.
Mais la Caroline du Sud n'était pas au bout de ses idées. Et nous, au bout de notre déprime.

En ce mois de mars 2023, un législateur républicain a effectivement défendu au sein de l'Etat ultra-conservateur un texte de loi... proposant de punir pénalement, et très sévèrement, toutes les femmes qui ont recours à l'IVG.

Les punir... Jusqu'à la peine de mort. Oui, rien que ça.

"Si on appelle un foetus une vie, qu'on le définit comme une vie, pourquoi quiconque, pas juste les mères, pourraient ôter cette vie ?", a déclaré le 4 mars dernier l'élu républicain en question, Bob Harris, représentant du 36e district de Caroline du Sud

"Si c'est une vie, elle doit être protégée comme toute autre. Un foetus, puis une personne, devrait être protégée de la fécondation à la mort naturelle". Des paroles qui devraient indigné les militantes féministes et défenseures du droit à l'IVG.
On pene par exemple à la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui a toujours défendu ce droit.