PPDA condamné à verser 400 000 euros : il dénonce la "vindicte" de TF1 sur Twitter

Publié le Jeudi 04 Octobre 2012
PPDA condamné à verser 400 000 euros  : il dénonce la "vindicte" de TF1 sur Twitter
PPDA condamné à verser 400 000 euros : il dénonce la "vindicte" de TF1 sur Twitter
Liberté d'expression vs clause de confidentialité : c'est tout le débat qui opposer Patrick Poivre d'Arvor et TF1, son ancien employeur, qui l'avait attaqué pour le non-respect de cette clause. Aujourd'hui, PPDA a été condamné à verser 400 000 euros à son ancien employeur.
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Condamné en appel à verser à TF1, chaîne sur laquelle Patrick Poivre d'Arvor a travaillé pendant vingt et un ans, 400 000 euros plus 10 000 euros de frais de justice engagés par la chaîne, le journaliste a décidé de ne pas se laisser faire.

Retour en arrière : en 2008, PPDA est limogé après 21 ans de bons et loyaux services par... texto, selon lui. Il est alors remplacé par Laurence Ferrari. Une clause de confidentialité le lie à la chaîne qui, en contrepartie de son silence et du non-dénigrement de la chaîne, lui verse 3,5 millions d'euros.
Pourtant, à l'occasion de la sortie d'un de ses livres, d'Arvor se lâche, montre les textos de Laurence Ferrari et revient sur cet épisode qui l'a manifestement marqué.
Condamné aujourd'hui en appel, le journaliste compare l'action de TF1 à son encontre au combat du pot de fer contre le pot de terre. Sur son blog, dans un billet intitulé comme tel, il rappelle que TF1 le "poursuit [de sa vindicte] depuis quatre ans", déclare avoir pour sa part tourné la page après l'écriture de son livre "A demain ! En chemin vers ma liberté" et annonce qu'il se pourvoira en cassation. Il argue une nouvelle fois de la liberté d'expression et du devoir d'information des journalistes "dont le métier est de rapporter les faits et de les commenter" et remercie les internautes qui lui ont fait part de leur soutien.

Ensuite, PPDA, assez contradictoire avec l'opinion qu'il affiche habituellement à l'encontre des réseaux sociaux, est allé poster son billet sur Twitter puis a retweeté, inlassablement, les nombreux messages de soutien de ses milliers de followers, lançant un bad buzz pour TF1, présenté comme une grosse machine procédurière cherchant à récupérer quelques deniers.

Voici quelques-une des ces messages :