TVA : bientôt une hausse décidée par le gouvernement ?

Publié le Mardi 26 Août 2014
TVA : bientôt une hausse décidée par le gouvernement ?
TVA : bientôt une hausse décidée par le gouvernement ?
Outre le gouvernement ce mardi 26 août, c'est la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) que Matignon et l'Élysée pourraient remanier et ce, afin de combler les caisses de l'État. Un décision politique à hauts risques mais pourtant bel et bien envisagée, selon les informations de Libération qui a pu consulter des échanges inter-ministériels. Matignon a cependant démenti l'information en ce début d'après-midi.
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François Hollande et Manuel Valls, suite à une réflexion menée ces dernières semaines, auraient demandé au ministère de l'Économie « d'explorer » la possibilité d'une augmentation du « taux normal » de la TVA, à savoir celui à 20% qui s'applique pour la majorité des biens et services, selon Libération.

Ne pas toucher à la TVA, une promesse de campagne

L'augmentation du taux normal avait déjà été décidée en 2013 : il s'agissait de le faire passer de 19,6% à 20%. De même, le « taux réduit » s'appliquant notamment à la restauration à emporter et au transport avait augmenté de 7% à 10%, même si certains produits culturels est alors passée sous le régime du taux à 5,5% au lieu de 7%. La mesure était entrée en vigueur le 1er janvier 2014 : elle brisait une des soixante promesses du candidat Hollande, qui avait juré de ne pas toucher à la taxe puis avait  abrogé la TVA sociale, mise en place sous la présidence Sarkozy, à 21,2% dès l'été 2012.


>> À quoi pourrait ressembler le gouvernement Valls II ? <<

Les objectifs de cette hausse, toujours selon Libération, seraient de dégager 15 milliards d'euros qui seraient « partagés entre soutien à l’investissement et [la] réduction du déficit ». Cependant, Matignon a démenti cette information, assurant que cette augmentation de la TVA « n'est pas à l'ordre du jour ».

Cette nouvelle hausse hypothétique de la TVA, couplée à la crise de confiance qui frappe François Hollande et l'exécutif depuis de nombreux mois et la crise gouvernementale actuelle, ne risque pas d'améliorer la popularité d'un gouvernement qui peine à s'extraire de la crise, tant politique qu'économique.